Trois choses sont à retenir :
On se rend compte que dans des appellations très abordables (de 7 à 10 €), on trouve de tout, aussi bien des crus qui bénéficient d’un excellent rapport qualité-prix que des vins d’une même appellation qui, faute d’image de marque (et de qualité) cohérente, peuvent passer du simple au double, les vins les moins chers n’étant pas les meilleurs “locomotives” de ces appellations (Alsace, Bordeaux, Bourgogne, Languedoc, Provence…).
Pour ceux-là, il semble urgent de régulariser le marché, en intervenant sur le plan qualitatif comme sur celui de l’image de marque, tant au niveau du négoce que de la propriété, voire de la grande distribution. Certains responsables actuels en ont conscience, d’autres non. Il est évident qu’un Corbières (ou Bordeaux) à moins de 4 € n’est pas comparable qualitativement à un excellent Corbières (ou Bordeaux) à 10 €. Il est tout aussi évident qu’un mauvais Bordeaux à 3 € ne vaut même pas son prix. Attention à des prix inexcusables atteints aussi bien par des appellations moyennes que dans les plus prestigieuses pour des micro-cuvées “fabriquées”.

Certains prix sont surprenants (dans le bon sens). Des vins des “satellites” de Saint-­Émilion, des Graves, des Côtes de Bordeaux, des Gigondas…, dans une fourchette de prix de 8 à 12 e, ce n’est pas bien cher. Il en va de même pour d’autres appellations (Bourgueil, Cahors, Madiran, Chinon, Gaillac, Côtes-du-Rhône-Villages, Saumur-Champigny…), où les meilleurs vins sont souvent sous-payés (vous avez bien lu). Inversement, d’autres prix sont très surprenants et trop “élevés” (toutes proportions gardées) dans de nombreuses régions et/ou appellations (Languedoc, Bouzy, Provence, Tavel, “simples” AOC de Bourgogne, Médoc, Libournais…).
Leur point commun : l’importance du tourisme dans leur région, et une clientèle qui, bien souvent, n’est pas réellement informée des équivalences de prix. L’exportation peut aussi expliquer l’exagération des prix. Bien sûr, dans chacune de ces régions citées, il existe des vins qui méritent largement leur prix : ils sont dans le Guide.

Quelques très grands vins ne sont pas si chers que cela, tant en Bourgogne qu’à Bordeaux, dans le Rhône, ou en Vendanges Tardives (Sauternes, Alsace, Loire, Sud-Ouest), d’autant plus si l’on fait intervenir le facteur rareté (tout particulièrement en Bourgogne ou en Sauternais). S’offrir un Meursault Premier Cru pour 30 € (et plus), ou un très Grand Cru Classé de Bordeaux pour 50 ou 80 €, c’est tout à fait compréhensible, à l’époque où d’autres vins à la mode parviennent à des prix prohibitifs. Il suffit de prendre en considération leur potentiel qualitatif dans le temps et leur grande histoire vinicole pour s’en persuader.
En Champagne, la plupart des prix sont aussi très justifiés, puisque l’on accède à de très belles cuvées entre 30 et 50 €, et plus, bien sûr, quand on atteint les sommets.
En fait, pour les très grands crus, au-dessus d’un prix “compréhensible” (100 €), il est difficile de parler “qualité-prix”, la mode (outrancière, parfois, notamment sur des micro-cuvées ou grâce à une note bienveillante) intervenant alors, et l’on entre aussi pour d’autres dans le domaine du luxe.
Bien entendu, la renommée n’est pas obligatoirement synonyme de grande qualité, et certaines sont galvaudées. Et les vins changent selon leurs propriétaires : il faut toujours remettre en question l’évolution des crus en fonction du talent de l’homme qui les élève et de son aptitude à accéder au sommet de son appellation.

Vins et Apéritifs

L’apéritif est un bon moyen d’éveiller son appétit avant un bon repas mais il faut veiller à ne pas trop surcharger son palais en préparation de la suite !

Qu’il soit fait d’olives, de frites de légumes, de tapas, de fruits secs, de petits fours, de petites charcuteries ou autres amuses gueules salés comme les chips ou les biscuits salés, l’apéritif appelle un grand nombre d’idées d’alliances de vins. On pourra les choisir secs, doux voire même effervescents !

Apéritifs et Champagne

Impossible d’évoquer le mot apéritif sans le traditionnel Champagne qui rentre dans l’élaboration du célèbre Kir royal (Mousseux et liqueur de cassis), Porto ou autre Pineau des Charente. Sortez des sentiers battus, avec vos tapas ou vos assortiments d’olives salées ou pimentées ainsi que les fruits secs, proposez des vins de Xérès très secs et spiritueux aux arômes prononcés d’amande et de fruits secs qui iront à merveille. Pour changer du Champagne, goûtez aussi d’autres vins effervescents tels qu’un Crémant d’Alsace fruité et aromatique ou encore une Clairette de Die légère et au fruité délicat.

Apéritifs et vins blancs

Si vous optez pour des vins blancs, choisissez des vins blancs secs et fruités dotés d’une bonne acidité qui nettoie le palais avec quelques sucres résiduels comme un vin de Pays des Côtes de Gascogne ou encore un Chardonnay du Languedoc. En ce qui concerne les vins doux, même raisonnement, il faut des vins suffisamment frais en bouche, optez pour des vins d’appellations du Sud-Ouest tels que le Pacherenc du Vic-Bihl ou le Jurançon. Ces vins s’accorderont parfaitement avec des préparations à base de fromage (de préférence des Bleus).

Apéritifs et vins rosés

Le vin rosé peut-être une bonne alternative mème en dehors des périodes estivales, il plaît aux femmes et se marie parfaitement avec un plateau de charcuteries. Optez pour des vins rosés tels qu’un Rosé de Provence ou un Cabernet d’Anjou par exemple.

Vins et Entrées 

Extension de l’apéritif en quantité plus importante ou véritable plat au menu, on retrouvera des préparations chaudes ou froides, salées, sucrées, les deux à la fois…Les vins blancs et rosés seront à l’honneur sur la majorité des entrées telles que les tartes, cakes, mini-pizzas, beignets et autres feuilletés.

Vins et Salades

On distingue deux types de salades ; les cuites et les crues. Elles mettent en œuvre divers légumes, condiments et sauces vinaigrées ou huileuses. Il en existe à base de tomates, salades vertes, avocats, haricots, concombres, poivrons, choux rouges, betteraves, carottes, salades de terres cuites, Olives, œuf etc…Du fait de la présence de vinaigre dans la préparation d’assaisonnement, les salades seront accompagnées d’eau. Vous pouvez cependant créer vos salades à l’aide d’une sauce non vinaigrée mais plutôt à base de citron qui permettra d’accorder un vin.

Sur des salades à base de pâtes ou de pommes de terres cuites, servies avec des sauces plus ou moins grasses comme une mayonnaise, pensez à des vins simples et ronds comme des vins rouges à base du cépage Gamay comme un Beaujolais, on pense tout de suite aux appellations Juliénas ou Saint-Amour. Coté vin blanc, choisissez-le assez opulent et expressif comme un Pinot gris d’Alsace ou encore un Chardonnay du Sud.

Vins et Soupes / Potages

Les soupes et potages, compte tenu de leur consistance, ne nécessitent à priori pas de vins. On distinguera tout de même les différents types de soupes et potages : à base de légumes, de poissons, de légumes secs ou encore de viandes. Si vous désirez marier un vin à votre soupe ou potage, il convient de respecter certaines règles.

Quel vin avec une soupe de légumes frais ?

Les soupes de légumes frais où dominent les odeurs de légumes n’appellent aucun vin. La verdeur des légumes exacerberait les tanins des vins rouges et donnerait un goût métallique aux vins blancs. Le meilleur accord restera encore et toujours un bon verre d’eau.

Quel vin avec une soupe de légumes secs ?

Les soupes de légumes secs où dominent la sensation onctueuse des farineux et leurs odeurs particulières permettent des accords mets vins si le potage est épais. On servira alors des vins rouges légers comme des appellations du Val de Loire tels qu’un Anjou, un Sancerre ou bien des vins de Bourgogne tels que Mâcon-Villages, Bourgogne Grand Ordinaire ou tout simplement un Beaujolais nouveau. Pensez aussi aux vins de Pays comme ceux de L’Ardèche, du Centre Loire ou encore de l’Hérault.

Quel vin avec une soupe de poisson ?

Les soupes de poisson où domine le parfum de la mer appellent des vins blancs secs ou des vins rosés aromatiques. Pour les vins rosés, choisissez des vins de L’appellation Marsannay en Bourgogne, un Côte de Toul ou encore d’Anjou. Pour des vins blancs, orientez-vous vers des appellations provençales telles que Côtes de Provence, vin de Corse Blanc ou bien Picpoul.

Quel vin avec une soupe de viande ?

Les soupes de viandes où domine le parfum de la viande salée et grasse demandent des vins rouges jeunes tanniques. Le choix des appellations est vaste, on pense à des vins du Bordelais tels que des Médocs comme un Saint-Estèphe ou un Pauillac ou des vins plus rustiques du Sud-ouest comme des irouléguy, Tursan, Madiran et Cahors dans leur jeunesse.

Vins et Charcuterie

La France propose de nombreuses spécialités de charcuterie. Concernant le choix des vins avec ce type de plats, il n’y a pas vraiment de règles, laissez libre court à vos envies, vous pouvez proposez des vins blancs aussi bien que des vins rouges ou rosés mais de style plutôt léger.

Quel vin avec la charcuterie crue ?

Quand on parle de charcuteries crues donc salées, on pense tout de suite aux saucissons et aux jambons crus. Les vins qui iront le mieux avec ces produits du terroir sont des vins rouges légers, gouleyants et peu alcoolisés tels qu’un vin d’Anjou, un Pinot noir d’Alsace savoureux à souhait et d’autres vins comme ceux du Beaujolais. Les vins primeurs tels que Beaujolais, Gamay de Touraine ou encore un vin de la Côte-Roannaise se marieront parfaitement avec un morceau de saucisson sec. Essayez aussi un vin rosé de Tavel avec une tranche de jambon sec. Pour plus d’originalité, goûtez aussi les vins rouges du Jura issus des cépages Poulsard et Trousseau.

Quel vin avec la charcuterie cuite ?

Par rapport à la charcuterie crue, la charcuterie cuite est plus aromatisée et grasse. On s’orientera sur des vins rouges plus charpentés, c’est à dire avec plus de corps et de tannins. Sur des rillettes ou des pâtés, proposez un vin rouge comme un Saumur Champigny légèrement tannique, à base de Cabernet franc, qui saura parfaitement balancer l’excédent de gras des rillettes. Un Cru du Beaujolais comme un Juliénas, un Moulin-à-Vent ou bien un Beaujolais Village plus structuré qu’un vin primeur conviendra très bien sur ce type de charcuterie.

Vins et Foie gras

Un seul conseil, prenez grand soin dans le choix de votre foie gras, il devra être de couleur rose ou beige pâle, ferme au toucher et sans tâches brunes. Optez pour un foie gras de canard plus goûteux et moins cher que le foie d’oie. Le foie gras est bien évidemment le produit des fêtes de fins d’années mais on peut le déguster tout au long de l’année avec grand plaisir. On le trouve cuisiné de différentes manières et accorder un vin n’est pas toujours chose simple ! Vous penserez sans doute aux vins naturellement doux tels que les vins de Sauternes ou de Jurançon, mais soyez original, proposez des vins rouges.

Quel vin avec le foie gras en bocal ?

Moins fondant qu’un foie gras mi-cuit, le foie gras en bocal sera favorisé par des accords privilégiant le gras avec des vins blancs moelleux ou liquoreux. Toutefois, veillez à ne pas trop abuser des sucres en début de repas ! Servez un verre d’accompagnement et réservez vous pour la suite du repas.

Quel vin avec le foie gras mi-cuit ?

Eviter les accords avec les vins trop pâteux comme certains Sauternes, visez plutôt des vins plus frais comme un Jurançon doux, un Coteaux-du-Layon dont le cépage le chenin blanc apporte fraîcheur et même certains mousseux comme un Moscato d’Asti qui iront à merveille avec un foie gras. Amusez-vous avec un vin rouge pour un accord balancé entre tannins et fondant du foie gras. Servez tout naturellement un Madiran, un Corbières ou encore un vin du médoc comme un Saint-Julien dans leurs premières années.

Quel vin avec un foie gras poêlé ?

Le foie doit-être saisi sur une face et caramélisé. Il doit rester onctueux à cœur. Le vin choisi devra donc être d’une certaine complexité aromatique pour contre balancer le gras impliqué par la cuisson. Sur ce type d’accord met vin, amusez-vous en présentant aussi bien un vin effervescent qu’un vin tranquille. Misez sur un accord tonique entre les bulles d’une blanquette de Limoux et le gras du foie gras. Les vins rouges tanniques ont aussi leur place, on aura alors un accord par contraste tanins/gras. Optez pour des vins rouges comme une Côte-Rôtie, un Saint-Joseph ou un Faugères.

Vins et Fruits de mer

Il n’est souvent pas si simple d’accorder les fruits de mer. Le goût iodé puissant des coquillages et des crustacés peut gâcher un vin. Il faudra choisir des vins blancs suffisamment nerveux donc assez puissants et dotés d’une belle acidité.

Quel vin avec les coquillages : coquilles Saint-Jacques, huîtres, moules, oursins ?

– Sur des huîtres : Les huîtres crues ont un goût très fin qu’il ne faudra surtout pas masquer par des vins blancs trop boisés ou puissants. Les vins blancs choisis devront être secs, aromatiques et d’une certaine minéralité en bouche. Sélectionnez des appellations comme Muscadet, Chablis ou encore Riesling voire même un Champagne extra-brut.

– Sur des moules marinières, proposez des vins blancs légers et expressif au nez tels qu’un Pinot Blanc d’Alsace ou un Edelzwicker fruité et aromatique ainsi que des vins blancs de Provence comme un Coteaux d’Aix en Provence ou un Coteaux Varois.

– Avec des coquilles Saint-Jacques à la chair plus sucrée et moelleuse, on s’orientera sur des vins blancs plus amples et complexes tels qu’un Condrieu, un Puligny-Montrachet, une Palette ou encore un Meursault.

– Avec des oursins : Le caractère iodé prononcé des oursins appelle des vins blancs secs et dotés d’une bonne acidité et d’une certaine minéralité en bouche, on pense à des vins blancs du Val de Loire qui iront parfaitement tels que les appellations Savennières, Chinon, Sancerre ou encore Pouilly-Fumé.

Quel vin avec les crustacés : tourteaux, langoustines, crevettes, homards, langoustes, écrevisses ?

Les crustacés à la chair fine, plus ou moins dense, permettent de nombreux mariages avec le vin. On pourra accorder des vins rouges légers comme un Irancy, un Pinot noir d’Alsace ou encore un vin d’Anjou, avec des crustacés accompagnés de sauces. L’idéal reste encore les vins blancs à la fois puissants et délicats. Vous choisirez votre vin en fonction du type de préparation à savoir cru ou cuit. On retiendra les accords suivants : Pacherenc-du-Vic-Bilh sec et écrevisses à la gasconne, Langouste et Châteauneuf-du-Pape Blanc ou encore Homard à l’Américaine et Alsace blanc en vendanges tardives.

Vins et Poissons

Les alliances mets vins autour du poisson se feront majoritairement avec un vin blanc. En effet, le poisson est riche en protéines qui fondent l’acidité des vins blancs. A la différence des protéines de la viande, celles du poisson ne peuvent adoucir les tanins du vin rouge. Dans le choix du vin, on tiendra compte de l’origine du poisson, s’il est d’eau douce ou de mer et bien sûr du type de préparation (cru, fumé, frit, poêlé, rôti ou encore bien grillé). On réservera les vins rouges pour des poissons cuisinés en sauce à base de vin comme un Cabillaud sauce vigneronne avec un vin rouge de Loire comme un Chinon.

Quel vin avec le poisson cru et le poisson fumé ?

Le poisson cru (sushi et sashimi) appelle des vins primaires aux notes d’agrumes. L’acidité franche du vin apportera de la légèreté à l’accord. Optez pour des vins blancs de Loire comme des sauvignons de Touraine, des vins de Bourgogne comme des chablis 1er cru ou encore de jeunes Rieslings alsaciens. Le poisson fumé quant à lui, demandera des vins au bouquet expressif et assez goûteux comme un Gewürztraminer Alsacien.

Quel vin avec les poissons cuisinés ?

Le poisson peut-être cuisiné de différentes manières. Le nombre d’accords mets vins est presque illimité.

Sur des grillades ou des poissons frits, on servira des vins blancs suffisamment aromatiques et suaves tels que les vins de Provence comme Cassis ou Côtes de Provence ou encore des vins blancs de la rive gauche à Bordeaux comme des Graves. Un merlan frit à la chair fondante et à la peau craquante se mariera bien avec un vin blanc du Languedoc, assez fringuant, comme un Picpoul-du-Pinet, pour un accord par complémentarité acidité/gras.

Sur des poissons en sauce, Il est préférable de servir des vins suffisamment gras pour faire écho à la douceur du plat. On s’orientera vers des vins de Bourgogne tels que Meursault ou encore Beaune 1er cru ou des vins blancs du Bordelais légèrement boisés tels qu’un Bordeaux Supérieur, un vin de Pessac-Léognan ou de Graves.

Sur les poissons d’eau douce, à la chair plus délicate et à la saveur plus fine, le choix du vin est particulièrement important. Privilégiez des vins blancs droits et typés qui rehausseront le goût du plat. Optez pour des appellations comme Savennières et Anjou blanc Vieilles vignes en Val de Loire ou Chassagne-Montrachet et Corton-Charlemagne en Bourgogne.

Vins et Viandes

La manière de présenter et préparer la viande va influencer la texture du tissu animal, l’odeur, la couleur et la teneur en graisse. Les types et le degré de cuisson de même que la nature de la coupe, fine ou épaisse vont également générer une palette de sensations tactiles, thermiques et aromatiques. Ces critères de préparation sont déterminants dans le choix des vins. Ce choix devra aussi tenir compte des sauces d’accompagnement : un vin charpenté ou un vin fin fruité n’accompagnera pas une même sauce (épicée ou légère et acidulée).

Quel vin avec la viande de bœuf ?

Les viandes juteuses nécessitent des vins rouges fruités aux tanins assez puissants comme de jeunes Médocs. Les viandes cuites longuement appellent des vins un peu plus vieux et patinés, c’est à dire avec des tanins soyeux en bouche comme certains Hermitage ou un Châteauneuf-du-Pape . Plus le morceau de viande est épais et plus le fait de devoir mâcher longtemps appelle un vin de bonne structure tannique tel que des appellations comme Corton ou Pommard en Bourgogne.

Sur un tartare de boeuf, servez des vins rouges de texture souples et fruité tels qu’un Côtes du Vivarais, un Saint Nicolas de Bourgueil ou un vin d’Anjou village Brissac.

Sur de la viande grillée, préférez des vins rouges à la structure dense et veloutée comme des Beaujolais Village, un Crozes-Hermitage et encore un Chinon.

Sur un rôti, privilégié les vins rouges charnus et épicés comme des vins de Bordeaux : Pauillac, Fronsac ou encore des vins de la vallée du Rhône tel un Saint-Joseph.

Sur des plats mijotés comme un bœuf Bourguignon, présentez des vins séduisants aux tanins fondus comme un Mercurey, un Fitou ou encore un vin de Saint-Emilion.

Dans le choix du vin, tenez compte de l’accompagnement et en particulier de la sauce qui apporte plus ou moins d’onctuosité ou de force au plat. Les sauces d’aujourd’hui ne doivent ni masquer, ni dominer le produit, elles doivent le sublimer en étant un révélateur : légèreté et subtilité du mariage des ingrédients avec le met principal.

Quel vin avec le veau ?

Le veau a une chair plus fondante en bouche que le bœuf. Pour s’accorder sur cette viande, le vin s’il est blanc devra être gras, rond et riche comme un Fixin, un Graves ou encore un Viognier de la vallée du Rhône. N’hésitez pas à présentez des vins rosés puissants et aromatiques tels que le Tavel ou un Cabernet D’Anjou. Si vous optez pour des vins rouges, ils devront être légers, aromatiques et fins mais pas tanniques ! Des vins tels que le Pinot noir d’Alsace, un Moulis-en-Médoc ou bien des vins rouges de Provence sur des appellations comme un Coteaux-Varois-en-Provence ou un Côtes-de-Provence sont les bienvenus. Essayer une blanquette de veau avec un Alsace Pinot gris. Accompagner des escalopes de veau panées avec un vin de la vallée du Rhône méridionale comme un Lirac.

Quel vin avec le porc ?

La viande de porc se prête à de multiples préparations en passant par la charcuterie jusqu’au plats cuisinés les plus savoureux. Elle épouse sauces et garnitures et s’en imprègne ! Le porc n’est pas difficile, tous les types de vins iront avec et même certains blancs. Servez un Savennières blanc ou un Bourgogne Aligoté qui sont des vins légers et fruités sur des filets mignons à la crème. Sur des côtes de porc grillées, proposez des vins rouges simples du type Bordeaux supérieur sur des tanins charnus pour balancer la sécheresse de la viande. Avec un rôti de porc froid, optez pour des vins fruités et tendres comme les vins du Beaujolais tels que Fleurie, Chiroubles ou encore Saint-Amour. Pour marier un vin avec un petit salé aux lentilles dont le salé et le goût des lentilles sont assez fort, il conviendra d’accorder des vins suffisamment riches avec une certaine matière tels que Bourgueil ou bien Morgon.

Quel vin avec le lapin ?

La viande de lapin a plutôt une chair fade mais tendre. Le lapin se prête à de nombreuses préparations comme les pâtés, les grillades ou encore des recettes accompagnées de sauce. On privilégiera des vins rouges assez ronds et veloutés pour balancer la fadeur du lapin, la sauce jouera aussi un grand rôle dans l’accord mets-vins. Le choix des vins est large, Bourgogne, Val de Loire, Sud-Ouest ou Provence. Sur un lapin au pruneau, optez pour un vin rouge suffisamment évolué et puissant pour accompagner les pruneaux à la saveur prononcée comme un Côte du Roussillon ou un vin des Baux de Provence. Sur un lapin à la moutarde, servez des vins rouges comme un Bourgueil ou encore un Montagny, vins fruités et friands qui équilibreront la note acidulée de la moutarde tout en dévoilant leur fruité.

Vins et Volailles

Poulets, pintades, pigeons, canard, et dindes, appellent une multitude d’accords mets et vins. La volaille est véritablement le trait d’union entre les vins rouges et les vins blancs. En plus du jeu des textures et des goûts, on peut s’intéresser au jeu des couleurs entre la chair de la viande et la robe des vins. Cependant, on évitera de servir des vins rouges trop tanniques ou des blancs très boisés qui risquent de trop s’imposer face au plat servi.

Quel vin avec les volailles rôties ?

Avec les volailles rôties, présentez des vins rouges élégants et souples. On pense tout de suite à des vins faits à partir du cépage Pinot noir tels que le Pinot d’Alsace. Optez pour des grands vins de Bourgogne comme des Mercurey, Marsannay ou autre Passetoutgrain issus des cépages Gamay et Pinot noir mais aussi aux vins du Beaujolais. Le poulet rôti, à la chair fondante en bouche et légèrement sèche, accompagné de ses pommes de terres à la peau craquante, ira très bien avec un vin gouleyant comme un Chiroubles. On raisonnera de même pour la dinde qui est plus une volaille réservée pour les fêtes. Avec un pigeon rôti à la viande délicate et juteuse, on pourra accorder des vins rouges jeunes sur le fruit et aux tanins peu marqués comme les vins rouges de Sancerre ou de Chinon mais aussi un Givry de Bourgogne.

Quel vin avec les volailles braisées ?

Une pintade au chou a un goût envahissant. On choisira des vins rouges souples en bouche et pouvant développer des notes évoluées de sous-bois mais aussi sauvages avec l’âge comme un Saumur-Champigny en Val de Loire, un Lirac dans la vallée du Rhône ou encore un Côtes de Castillon dans le Bordelais. Il faut suffisamment de puissance pour équilibrer l’odeur du chou de la pintade par exemple. On retiendra comme accord mets et vins agréable, la dinde braisée et un Côte-du-Rhône Village Cairanne.

Quel vin avec les volailles mijotées ?

Souvent ces plats sont accompagnés de sauces crémeuses grasses et odorantes ou bien des sauces au vin. Les recettes les plus connues sont le poulet à la crème et le coq au vin jaune. Libre à vous de choisir un vin blanc ou un vin rouge. Les vins blancs choisis devront être suffisamment gras et aromatiques au caractère bien trempé élevés en fûts de chênes tels un Minervois, un vin de Chardonnay du Languedoc ou un grand blanc de la Côte de Beaune comme un Meursault ou encore un vin blanc du Jura issu du cépage blanc Chardonnay. Si vous optez pour des vins rouges, choisissez-les aux tanins patinés pour un accord voluptueux avec la viande. Certains vins rouges de Bordeaux comme des Côtes de Bordeaux iront très bien ainsi que des vins de Pessac Léognan de quelques années.

Quel vin avec le canard ?

Le canard qu’il soit confit, servi en cassoulet ou en magrets, peut privilégier l’accord plutôt régional. Des vins du Sud-ouest conviendront à merveille comme un Madiran ou un Cahors aux tanins accrocheurs dans leur jeunesse. Ils équilibreront le gras du confit ou la graisse du canard pour un accord par complémentarité gras/tanins. Si vous préférez un accord ton sur ton, optez pour des appellations comme Fronton, Gaillac ou encore Bergerac qui sont des vins rouges moelleux en bouche. Les recettes originales ; les aiguillettes de Canard sauce cassis avec un Fronton rouge, le magret de canard aux poires, miel et gingembre avec un vin blanc liquoreux comme un Sauternes.

Vins et Gibiers

Les gibiers qu’ils soient à plumes comme le canard, le faisan, la bécasse ou la caille ou à poils comme un chevreuil, une biche, un sanglier ou encore le lièvre annoncent les repas d’automne et les fêtes de fin d’années. Leur goût est fort. Il faut donc les accompagner dignement de vins puissants et d’un certain âge. Ils appellent de grands vins rouges de garde.

Quel vin avec le gibier à poil : chevreuil, sanglier

En ce qui concerne le gros gibier à poil, il faut les servir avec des vins encore vifs et d’une belle structure tannique comme des vins rouges de Bordeaux rive droite tels que Fronsac, des grands vins rouges de la Côte de Nuits tels que Gevrey-Chambertin, Richebourg ou encore certains vins rouges du Sud structurés et capiteux comme ceux de Provence ou de Corse, un Coteaux Varois, un Bandol ou encore un Patrimonio.

Quel vin avec le lièvre ?

La viande de lièvre est délicate et parfumée, il faudra l’accompagner de vins fins et racés. Pensez à des appellations comme Banyuls en Languedoc-Roussillon, Châteauneuf-du-Pape dans la vallée du Rhône méridionale ou encore Croze-Hermitage en Vallée du Rhône septentrionale. Les accords à découvrir : Le lièvre à la broche avec un Patrimonio rouge, le lièvre à la Royale et un Corton.

Quel vin avec le gibier à plumes peu goûteux : faisan, caille, bécasse ?

Sur des gibiers à plumes peu goûteux comme le faisan ou la caille, optez pour des vins rouges fins, aux tanins déjà bien fondus comme ceux de Vosne-Romanée ou de Châteauneuf-du-Pape. On aimera le faisan Souvaroff (faisan rôti fourré d’une farce aux truffes et au foie gras) avec un Côte-rôtie, la puissance aromatique du vin faisant résonnance avec celle du plat. On aimera les cailles rôties aux petits pois et aux lardons accompagnées d’un vin rouge de la vallée du Rhône méridionale tel un Gigondas de quelques années.

Quel vin avec le gibier à plumes très odorants : perdreau, canard ?

A l’inverse sur du gibier à plumes comme un perdreau qui sera plus odorant, accompagnez-le de vins rouges charpentés, puissants et riches en arômes tels que Hermitage, Minervois et Madiran ou pourquoi pas un Pommard de Bourgogne à base de cépage Pinot noir. Sur du canard, servez des vins rouges de caractère du Languedoc tels que Pic-Saint-Loup ou encore un savoureux Médoc comme des Saint-Julien ou des Margaux.

Vins et Fromages

La France compte beaucoup de fromages de différentes sortes. Le plateau de fromage fait donc partie des rituels de la table, pourtant beaucoup d’idées reçues s’effondrent à la dégustation. L’alliance des vins et des fromages en est l’exemple le plus frappant. Dans tous les cas : éviter les vins rouges puissants et tanniques sur les fromages, ces vins rouges font ressortir de l’amertume. Facilitez vous le choix en présentant des fromages de la même famille ; pâtes fraîches, pâtes molles à croûte fleurie, pâtes molles à croûtes lavées ou encore pâtes pressées cuites ou non cuites et pâtes persillées. Le choix du vin sera alors plus simple.

Quel vin avec les fromages à pâtes fraîches : faisselle, broccio Corse, crémets d’Anjou… ?

On les connaît plus sous le nom de fromages blancs. Ce sont des fromages qui ont peu de personnalité et qui sont acides. Ils accompagnent souvent des plats salés ou sucrés. Sur le salé, servez un vin blanc simple, avec de la vivacité et sur le fruit comme des vins du Val de Loire tel que Reuilly, Quincy et si l’accompagnement est sucré, servez plutôt un vin blanc moelleux sur des notes de coings, fruits exotiques, miel comme un Montlouis ou un Côtes-de-Bergerac.

Quel vin avec les fromages à pâtes molles à croute fleurie : Chaource, Brie, Camembert… ?

Avec ce type de fromages onctueux et crémeux révélant des notes lactées voire légèrement champignonnées au gout en bouche de notes de beurres et de noisette fraîche. Sur un camembert, privilégiez un cidre brut mais si vous voulez vraiment servir un vin, alors choisissez un vin rouge peu tannique, léger et souple, voire gouleyant : un Beaujolais, un Gamay de la Loire ou bien un Bouzy. Avec le Chaource, fromage onctueux, préférez un Champagne brut, un Crémant ou un rosé des Riceys qui apporteront fraîcheur à l’accord.

Quel vin avec les fromages à pâtes molles à croûtes lavées : époisses, Munster, maroilles, Pont l’évêque… ?

Ce sont des fromages très odorants. Facilement reconnaissables à l’humidité de leur croûte et à leur couleur orangée. Leur pâte est d’une couleur beige claire. Leur odeur rappelle la ferme mais le goût est totalement différent. Sur ce type de fromage, on favorisera des vins blancs typés et aromatiques dotés d’une belle vivacité comme un Gewürztraminer, un Châteauneuf-du-Pape blanc ou un vin d’Arbois qui équilibreront la force du fromage, dont la puissance aromatique répondra aux arômes du vin. Pensez aussi aux bières de caractère et pourquoi pas à une eau-de-vie de type marc de Bourgogne.

Quel vin aves les fromages à pâtes pressées non cuites : Cantal, Saint-Nectaire, Tomme de Savoie… ?

Les fromages à pâtes pressées non cuites sont souples et moelleux. Les seuls qui peuvent véritablement s’accorder avec les vins rouges charnus et épicés : Côtes-du-Rhône Villages, Gaillac, Fronton, ou encore des rouges de Provence. A essayer les vins blancs ronds et expressifs qui donneront un accord très délicat révélant le caractère fruité du fromage. Ils apporteront légèreté à l’ensemble vin-fromage. Pour un accord parfait, faites attention à l’affinage du fromage, plus il est affiné, plus le vin devra être évolué c’est à dire de quelques années.

Quel vin avec les fromages à pâtes pressées cuites : Emmental, Gruyère, Comté… ?

Tous issus du lait de vache, Ils font partie de la famille des « gruyères ». Ce sont des fromages excellents et fins qui développent des notes fruitées et de noisette. Ces fromages se marient très bien avec des vins blancs gras à la finale sur des notes beurrées, légèrement boisées et même de fruits secs. Les grands vins blancs de Bourgogne tels que Meursault, Corton Charlemagne répondent bien à ces critères. Un vin jaune du Jura donnera un accord intéressant avec un vieux Comté. L’élevage sous voile c’est à dire en contact avec l’oxygène apporte des arômes complexes qui va sublimer les notes de fruits secs du fromage.

Quel vin avec les fromages à pâtes persillées : Bleu des Causses, Bleu de Bresse, Fourmes d’Ambert, Roquefort…?

La dégustation d’un vin de Sauternes sur des fromages bleus est magique, le vin sort toujours flatté du mariage, épuré par cette alliance entre deux moisissures nobles. Mais le Sauternes n’est pas unique sur la planète des liquoreux. Loupiac, Sainte Croix-du-Mont, Monbazillac s’accordent avec le Roquefort ou la Fourme d’Ambert. Les vins doux de Jurançon sont parfaits sur un bleu de Bresse ou d’Auvergne ; le Quart de Chaume ou le Bonnezeaux se marient avec toute la gamme des fromages persillés. Un grand fromage bleu trouvera son allié dans un Maury ou un Banyuls âgés d’une dizaine d’années. Ces vins mutés très sucrés résistent à la fois au sel et aux arômes puissants du fromage ; les vins gagnent en finesse et la sensation de chaleur en bouche est estompée. Un Muscat de Lunel ou encore un Muscat de Beaume de Venise avec un Roquefort jeune est aussi envisageable. Quant aux vins rouges, oublions-les : ils ne sauraient résister devant la force du pénicilium.

Quel vin avec les fromages de chèvre ?

Les fromages de chèvres sont légion : du plus frais au plus affiné, du simple broccio au plus sec des fromages Corses. Préférez les vins blancs plutôt que les rouges car les arômes des vins rouges sont masqués. N’oubliez pas de choisir le vin en fonction du degré d’affinage du fromage qui peut être très crémeux ou bien sec.

Avec le fromage de chèvre frais, on choisira des vins blancs vifs et fruités comme un Quincy, un coteau–du-Giennois, un Sauvignon blanc de Touraine ou encore un Mâcon. L’accord mets vins doit être tonique et la bouche rester fraîche.

Lorsque le fromage est affiné sec, l’idéal est un vin doux, assez léger et plein d’agrément comme un Muscat de Saint-Jean-de-Minervois ou un Vouvray demi-sec dont le cépage chenin blanc apporte fraîcheur.

Vins et Desserts

Les types de desserts sont nombreux ; glaces, tartes aux fruits, desserts chocolatés, aux cafés, crèmes et autres mousses… Ils appellent généralement des vins rouges ou blancs d’évolution différente. Les desserts sont sucrés par nature, un accord par similitude est à rechercher et une certaine harmonie peut être obtenue avec des vins moelleux. Ne perdons pas de vue que pour un équilibre parfait, les accords par complémentarité acidité/sucre fonctionnent aussi à merveille !

Quel vin avec les desserts à base de fruits frais ?

Sur des salades de fruits frais, les vins doux naturels à base du cépage Muscat sont privilégiés car ils apportent une vaste palette aromatique de fruits en passant des fruits exotiques aux notes d’abricots ou encore de raisins frais. Ce type de vin apportera une sensation de douceur à la fraîcheur acidulée de la salade de fruits. Pensez aux Muscats du Cap Corse ou encore aux Muscats de Beaumes de Venise. Le Champagne sera parfait, également.

Les tartes à pâte feuilletée ou brisée, sorties du four sont toujours croustillantes et goûteuses. Les tartes aux fruits rouges, telles que framboise, fraise ou encore celles aux petites baies noires comme les myrtilles demandent surtout des vins rouges sucrés c’est à dire que leur fermentation a été stoppée soit par le froid ou par un ajout massif de SO2. Les vins sont alors enrichis en arômes proches du fruit, on parle alors d’arômes primaires. On peut citer des vins d’appellations comme Maury ou Banyuls. On favorisera les vins élevés en milieu réducteur c’est à dire à l’abri de l’air pour une meilleure restitution des petits arômes de fruits rouges pour un accord ton sur ton magique. Le Champagne rosé a également toute sa place.

Quel vin avec les tartes à base de fruits jaunes ou blancs ?

Pour les tartes aux fruits jaunes ou blancs, telles qu’abricot, pommes ou encore mirabelle, on choisira plutôt des vins blancs moelleux du Val de Loire tels que le Coteaux du Layon ou le Bonnezeaux, un Champgne Grand CRu ou Premier CRu, des vendanges tardives alsaciennes ou encore du Sud-ouest comme un Bergerac moelleux ou encore un Saussignac.

Quel vin avec un dessert chocolaté et un dessert au café ?

L’amertume du chocolat pose un problème, tout en étant voulue, et ne doit pas s’imposer !

Un grand Champagne rosé fera merveille.Les vins devront être suffisamment puissants et riches. Les vins doux naturels rouges seront aussi es plus adaptés. Optez donc pour un Maury, un Banyuls et un Rasteau. Sur des desserts au café, servez des vins doux naturels élevés sous milieu oxydatif, qui évoluent vers des notes fruitées, puis miel, torréfaction, café et rancio (noix).

Quel vin avec les glaces ?

Pour choisir le vin, on se basera sur les parfums du dessert glacé. Sur une glace ou un sorbet aux fruits rouges on servira un vin doux naturel rouge comme un Maury. Sur des glaces aux parfums plus exotiques tels que mangue ou abricot, on pensera à des vins liquoreux comme un Sauternes ou encore une Sélection de Grains Nobles d’Alsace.

Vous l’aurez bien compris, la variété des desserts est importante mais vous proposerez presque toujours des accords mets vins intéressants avec des vins doux naturels ou des vins liquoreux.

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Avec les poissons, les alliances vins se font majoritairement avec un vin blanc. En effet, le poisson est riche en protéines qui fondent l’acidité des vins blancs. A la différence des protéines de la viande, celles du poisson ne peuvent adoucir les tanins du vin rouge. Dans le choix du vin, on tiendra compte de l’origine du poisson, s’il est d’eau douce ou de mer et bien sûr du type de préparation (cru, fumé, frit, poêlé, rôti ou encore bien grillé). On réservera les vins rouges pour des poissons cuisinés en sauce à base de vin comme un Cabillaud sauce vigneronne avec un vin rouge de Loire comme un Chinon.

Quel vin avec le poisson cru et le poisson fumé ?

Le poisson cru (sushi et sashimi) appelle des vins primaires aux notes d’agrumes. L’acidité franche du vin apportera de la légèreté à l’accord. Optez pour des vins blancs de Loire comme des Sauvignons de Touraine, des vins de Bourgogne comme des Chablis 1er cru ou encore de jeunes Rieslings alsaciens ou un Corbières. Le poisson fumé quant à lui, notamment le saumon, demandera des vins au bouquet expressif et assez goûteux comme un Chinon, un Châteauneuf-du-Pape et bien sûr un Champagne.

Quel vin avec les poissons cuisinés

Le poisson peut-être cuisiné de différentes manières. Le nombre d’accords mets vins est presque illimité.

  • Sur des grillades ou des poissons frits, on servira des vins blancs suffisamment aromatiques et suaves tels que les vins du Rhône méridional, un Menetou-Salon ou encore des vins blancs de la rive gauche à Bordeaux comme des Graves. Un merlan frit à la chair fondante et à la peau craquante se mariera bien avec un vin blanc, assez fringuant, comme un Muscadet, ou un Entre-Deux-Mers, pour un accord par complémentarité acidité/gras.
  • Sur des poissons en sauce, Il est préférable de servir des vins suffisamment gras pour faire écho à la douceur du plat. On s’orientera vers des vins de Loire comme un Sancerre puissant, un Pinot Gris Vieilles Vignes alsacien ou des vins blancs du Bordelais tels qu’un Bordeaux, un vin de Pessac-Léognan ou un Bourgogne.
  • Sur les poissons d’eau douce, à la chair plus délicate et à la saveur plus fine, le choix du vin est particulièrement important. Privilégiez des vins blancs droits, parfumés et typés qui rehausseront le goût du plat. Optez pour des appellations comme Beaujolais blanc et Anjou blanc en Val de Loire, un vin de Corse, ou un joli Côtes de Gascogne du Sud-Ouest.
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Quels vins avec les soupes ?

Avec une soupe de légumes secs

Les soupes de légumes secs où dominent la sensation onctueuse des farineux et leurs odeurs particulières permettent des accords mets vins si le potage est épais. On servira alors des vins rouges légers mais solides comme des appellations du Val de Loire tels qu’un Touraine, un Sancerre ou bien des vins de Bourgogne ou un cru du Beaujolais comme un Côte de Brouilly. Pensez aussi aux vins du Languedoc, notamment un Terrasses du Larzac.

Avec une soupe de viande

Les soupes de viandes où domine le parfum de la viande salée et grasse demandent des vins rouges jeunes tanniques. Le choix des appellations est vaste, on pense à des vins du Bordelais tels que un Côtes de Bourg ou un Médoc ou des vins assez rustiques du Sud-ouest comme un Côtes de Gascogne ou un Madiran dans leur jeunesse.

Quels vins avec les plats de fromages ?

Avec une fondue savoyarde, soit un Alsace puissant comme un Gewurztraminer, soit un vin rouge tel un Côtes-du-Rhône Villages, un Haut-Médoc, un Chinon ou un Bandol.

Avec une raclette, des vins blancs vifs et fruités, comme un Beaujolais, un Riesling, un Minervois ou un Muscadet.

Avec une tartiflette, des rouges amples et corsés, notamment un Vacqueyras ou un Graves.

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Quels vins avec les plats mijotés ?

Avec un bœuf bourguignon ou une daube, évidemment un Bourgogne comme un Santenay, un Margaux, un Pomerol, ou un Vin du Rhône tel un Châteauneuf-du-Pape, en tout cas le même vin qui a servi à la sauce.

Sur une blanquette de veau, de préférence un vin blanc distingué mais riche, notamment un Viognier de la Vallée du Rhône, un Sancerre, un vin de Corse, voire un suave Coteaux-du-Layon, sinon un Bordeaux rouge parfumé comme un Lalande-de-Pomerol ou un Puisseguin-Saint-Emilion.

Avec un curry ou un tajine d’agneau, aussi bien des vins blancs tel un Pinot Gris ou un Anjou, voire un Beaumes-de-Venise, soit des rouges puissants comme un Gigondas, ou un Madiran.

Avec un lapin en cocotte, aussi bien des blancs comme un Chablis Premier Cru, un Pessac-Léognan ou un Entre-Deux-Mers, que des rouges tels un Bordeaux Supérieur, ou un Côtes-du-Rhône Séguret.

Sur un cassoulet, les vins rouges du Languedoc, particulièrement un Corbières ou un Minervois, et du Sud-Ouest avec le Madiran.

Avec des pâtes à la bolognaise, des vins bordelais comme un Blaye ou un Canon-Fronsac, ou un Bourgogne.

Quels vins avec les plats de gratins ?

Avec un gratin dauphinois, principalement des vins blancs : un Menetou-Salon, un Chablis, un Pessac-Léognan. Pour les inconditionnels des vins rouges, un Fronsac ou un Languedoc Terrasses du Larzac.

Avec un gratin de pâtes, par exemple un gratin de macaronis au fromage, des rouges légers (Sancerre, Bordeaux…) ou des blancs fruités (Corbières, Bourgogne…)

C’est quoi, un terroir ? C’est la véritable osmose entre le sol (le cru par extension), le cépage, l’exposition, la climatologie et le vigneron. On comprend pourquoi nous attachons autant d’importance au vigneron ou à la vigneronne.Sans eux, pas de terroir, rien que des sols !

On ne peut donc pas parler “terroir” dans une globalité. Historiquement, ce sont principalement les Moines qui créèrent les premières notions de “Crus” (voir plus loin).

Prenons les deux régions où le concept de terroir est certainement le plus intense : l’Alsace et la Bourgogne (voir Introductions). Là, évidemment, les sols et sous-sols sont d’une complexité millénaire et cela ne donne pas les mêmes raisins à 10 m d’intervalle, d’autant plus que nous sommes en mono-cépage. L’exposition a une incidence considérable, les pentes, collines et plaines n’offrent pas la même possibilité qualitative. D’une manière générale, les vignobles de mi-pente sont les plus propices aux grands vins. Le climat est également très favorable, avec des incidences semi-continentales (l’une des plus faibles pluviométries de France pour l’Alsace), et particulièrement sensible, en Bourgogne, selon l’altitude des vignobles (entre 120 et 400m)…

Dans ces deux régions, donc, le Cru (Grand ou non) se définit comme un produit émanant du sol, caractérisé par un bouquet original se maintenant à travers les vicissitudes climatiques. Ensuite, la main de l’homme va faire la différence, et l’on sait que, le vigneron, sait de quoi il parle et met ses mains dans les vignes.

Le Beaujolais peut aussi revendiquer des sols et sous-sols conséquents et la même notion de Cru : d’ailleurs, on est aussi mono-cépage, et le Gamay ne donne pas les mêmes vins sur des sols de granite rose, de schistes, de sable granitique ou de filons argileux, et les hommes sont à la hauteur de leurs vignes.

On retrouve ainsi cette notion de Cru en Champagne.Les Grands et Premiers Crus correspondent bien à une classification territoriale, que ce soit dans la Côte des Blancs, la Montagne de Reims ou la Vallée de la Marne.

Les Grands Crus reposent, en général à mi-coteau, sur une mince couche d’éboulis provenant des pentes tertiaires, où affleure la craie du crétacé supérieur avec ses fossiles caractéristiques. Cette assise est recouverte par une couche de terre meuble et fertile, d’une épaisseur variant entre 20 et 50 cm. La craie en sous-sol assure un drainage parfait permettant l’infiltration des eaux en excès, tout en conservant au sol une humidité suffisante. De plus, elle a la faculté d’emmagasiner et de restituer la chaleur solaire, jouant ainsi un rôle régulateur extrêmement bénéfique à la maturité, complémentaire de l’action stabilisatrice des bois et forêts. C’est enfin à la craie, avant tout, que les vins de Champagne doivent leur finesse et leur légèreté.

Pourtant, pendant bien longtemps, personne ne parlait vraiment des terroirs mais uniquement des assemblages. C’est aujourd’hui la région qui nous prouve la force de ces sols et ou la notion de “terroir” prend tout son sens grâce à une volonté qualitative exemplaire que l’on trouve dans toute la région champenoise.

On n’est pas dans le même schéma pour Bordeaux, où la classification de 1855 du Médoc a été faite par le négoce de l’époque en fonction des sols (certes), mais aussi de la valeur marchande de tel ou tel cru. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les vignerons libournais n’avaient pas eu droit aux mêmes faveurs, étant considérés comme des “paysans”. Il vaut mieux en rire.

La région saint-émilionnaise pourrait d’ailleurs avoir une classification des sols aussi précise que l’Alsace et la Bourgogne.En fait, si l’on s’attachait à restituer la véritable qualité intrinsèque des sols, il faudrait que l’on intègre ceux de Montagne/Saint-Georges ou Puisseguin/Lussac provenant notamment de sols calcaires ou argilo-limoneux sur calcaire dur (plateaux, coteaux et pieds de côtes) à ceux de Saint-Émilion qui partagent ces mêmes sols, similitude oblige, alors que Saint-Émilion possède des sols si disparates (on va d’un sol avec nappe d’eau permanente à des sols graveleux, argiles ou de calcaires) qu’une véritable hiérarchie naturelle s’impose, bien loin de celle d’un classement “officiel” ridicule (voir Introduction Bordeaux).

Naturellement, les sols ont une grande influence en Médoc, graves garonnaises à Saint-Julien, quartz et cailloux roulés à Saint-Estèphe, croupes de graves maigres à Pauillac, graviers et cailloux à Margaux, formation caillouteuse en Médoc.

Pomerol, ce sont des graves de surface plus ou moins compacte ou sablonneuse, et un sous-sol comportant des oxydes de fer, appelés régionalement “crasse de fer”, qui assurent aux vins leur personnalité.

Pour les Graves, la terre est graveleuse (le mot “graves” vient de là), pauvre, mais secourue par un climat adéquat. Et la qualité entre d’autres vins d’appellations (Côtes, Bordeaux Supérieur) vient aussi, très souvent, d’une différence fragrante de sous-sols.

Pour le Sud-Ouest, on va du socle calcaire du causse de Cahors aux calacaires-graveleux de Gaillac, en passant par les calcaires de Monbazillac et les sables et graviers du Périgord.

Deux autres régions possèdent des sols dont l’importance est flagrante : le Rhône et la Loire.

Pour la Loire, en Pays Nivernais, les silex, caillotes ou terres blanches de Sancerre, où les pentes sont importantes et le stress hydrique naturel (importante proportion de cailloux, très faible volume de terre fine exploitable par les racines et des réserves d’eau relativement faibles). Il en est de même à Pouilly-Fumé (sols argilo-calcaires, marnes kimméridgiennes, argile à silex, calcaires portlandiens). Des sols où le Sauvignon se plaît à merveille !

En Anjou-Saumur, les sols de schistes prédominent, avec des complémentarités argilo-limoneuses ou de roches volcaniques, propices au Chenin et aux Cabernets, et ces fameux sous-sol de tuffeau en Anjou.

La Touraine, pour sa part, se partage des sols argilo-siliceux (“Perruches“), parfait pour les rouges, des terres argilo-calcaires (Aubuis), idéales pour les blancs, et des sols d’alluvions modernes (Varennes) où se plaisent les Bourgueil et Chinon. Et n’omettons pas la force des sols du Pays Nantais : schistes, micaschistes, gneiss (vins plus précoces), gabbros et roches vertes (vins plus tardifs).

Le Rhône peut se diviser en 2 parties : les rives droite et gauche septentrionales (Côte-Rôtie, Sain-Joseph, Cornas, Châteauneuf…) entremêlées de pentes et de plateaux, les terrasses graniques, les sols argileux, schisteux, argilo-calcaires et les fameux galets de Châteauneuf amoncelés autrefois par les glaciers du Rhône.

Et les rives droite et gauches méridionales (Gigondas, Beaumes-de-Venise, Lirac, Vacqueyras, Cairanne, Vinsobres…), où les sols sont également très variés : galets roulés, grès, sables, limons, cailloux, argiles…

En Languedoc, pendant longtemps, personne ne s’aventurait à promouvoir un terroir (lire l’Introduction).Depuis une trentaine d’années, les hommes ont pris faits et armes pour accéder à cette notion de “terroir”, sachant mettre en avant des sols extrêmement variés : schistes, calcaire, grès, marnes (Corbières), galets, grès, schistes, calcaires, marbre rose (Minervois), calcaire dur des garrigues et sols schisteux, graves calcaires (Languedoc), schistes, grès et calcaire (Saint-Chinian) ou schistes et argiles (Faugères)… Désormais, le terroir joue à plein ici et un Saint-Chinian se distingue d’un Corbières, un Minervois d’un La Clape, un Faugères d’un Picpoul, et on ne peut que s’en réjouir.

La Provence, même si l’on ne parle que de ses rosés, a aussi des compétences territoriales.Bandol et Cassis, bien sûr, mais aussi dans les autres appellations, se côtoient en restanques, coteaux ou plaines, des sols argilo-calcaires caillouteux, sableux, souvent graveleux sur molasses et grès, pauvres en humus…

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Avec les poissons, les alliances vins se font majoritairement avec un vin blanc. En effet, le poisson est riche en protéines qui fondent l’acidité des vins blancs. A la différence des protéines de la viande, celles du poisson ne peuvent adoucir les tanins du vin rouge. Dans le choix du vin, on tiendra compte de l’origine du poisson, s’il est d’eau douce ou de mer et bien sûr du type de préparation (cru, fumé, frit, poêlé, rôti ou encore bien grillé). On réservera les vins rouges pour des poissons cuisinés en sauce à base de vin comme un Cabillaud sauce vigneronne avec un vin rouge de Loire comme un Chinon.

Quel vin avec le poisson cru et le poisson fumé ?

Le poisson cru (sushi et sashimi) appelle des vins primaires aux notes d’agrumes. L’acidité franche du vin apportera de la légèreté à l’accord. Optez pour des vins blancs de Loire comme des Sauvignons de Touraine, des vins de Bourgogne comme des Chablis 1er cru ou encore de jeunes Rieslings alsaciens ou un Corbières. Le poisson fumé quant à lui, notamment le saumon, demandera des vins au bouquet expressif et assez goûteux comme un Chinon, un Châteauneuf-du-Pape et bien sûr un Champagne.

Quel vin avec les poissons cuisinés

Le poisson peut-être cuisiné de différentes manières. Le nombre d’accords mets vins est presque illimité.

  • Sur des grillades ou des poissons frits, on servira des vins blancs suffisamment aromatiques et suaves tels que les vins du Rhône méridional, un Menetou-Salon ou encore des vins blancs de la rive gauche à Bordeaux comme des Graves. Un merlan frit à la chair fondante et à la peau craquante se mariera bien avec un vin blanc, assez fringuant, comme un Muscadet, ou un Entre-Deux-Mers, pour un accord par complémentarité acidité/gras.
  • Sur les poissons d’eau douce, à la chair plus délicate et à la saveur plus fine, le choix du vin est particulièrement important. Privilégiez des vins blancs droits, parfumés et typés qui rehausseront le goût du plat. Optez pour des appellations comme Beaujolais blanc et Anjou blanc en Val de Loire, un vin de Corse, ou un joli Côtes de Gascogne du Sud-Ouest.

Il n’y a que des millésimes plus délicats que d’autres. Les techniques ont évoluées dans le bon sens, les vignerons savent parfaitement anticiper, gérer leur vignoble. Néanmoins, il faut savoir expliquer la spécificité de telle ou telle année. Quand on goûte des 2002 ou 2004 en Médoc, ils sont meilleurs que le 2003 pour lequel tout le monde s’enthousiasmait ! C’est la même chose avec les 2014 ou 2011, souvent remarquables actuellement.

2020: C’est le troisième volet du fabuleux triptyque 2020-2019-2019 !

– Avec le 2020, Bordeaux a signé l’un des plus grands millésimes des 20 dernières années, où la puissance s’associe au charme. Malgré d’importantes perturbations météorologiques, notamment une pluie abondante en Avril, puis les raisins se sont concentrés, les peaux étaient épaisses, les jus étaient très colorés mais en faible quantité. Ce déficit quantitatif s’accompagne d’une très belle réussite qualitative. Les baies ont dominé le jus et donc les tanins, il fallait bien laisser mûrir les raisins, une bouche d’une délectable tendreté qui précède une puissante mais suave texture tannique. L’ensemble créé une saveur délicieuse dominée par l’onctuosité des Merlots. Beaucoup de couleur, beaucoup de fruit. Grande homogénéité des cuves, belle fraîcheur du vin.

– En Bourgogne, pour les rouges, les vendanges ont été diminuées de moitié à cause de la sécheresse mais la qualité est magnifique. Ce sont des vins solaires dans le style des 2019 mais avec beaucoup d’énergie et davantage de degrés. Ce sont des vins prometteurs, de garde. Les vins blancs sont fruités et expriment une belle complexité aromatique avec de superbes acidités. Malgré la chaleur estivale, ils présentent de très beaux équilibres, portés par une fraîcheur toute classique, conforme aux attentes d’un grand millésime bourguignon.

– Dans la Loire, les blancs signent un vin solaire comme le 2019, frais, riche, bien structuré, avec un bel équilibre, du fruité et de la suavité. Ce 2020 a une identité propre, il évolue bien, le nez est assez vif, un côté croquant, une bouche ronde et texturée, c’est vraiment la grande caractéristique assez formidable de ce millésime. C’est un très beau millésime en rouge même s’il a plu en fin de vendanges. Ce sont des vins sur le fruit, très concentrés, avec une bonne acidité nécessaire. Les raisins étaient très mûrs, très sains, la qualité est au rendez-vous.

– En Alsace, l’année 2020 mérite tous les meilleurs adjectifs quantitatifs et qualitatifs. Les vins ont une belle minéralité et un fruité délicat, ils sont friands, faciles à boire. Riesling, Pinot Gris et Gewurztraminer sont de très haut niveau.

– Pour Le Rhône, les vendanges précoces ont permis de récolter des raisins à maturité, les vins rouges ont de la concentration, de la matière, des tanins élevés, épicés et fruités et sont à mon avis, dans la lignée des 2017. C’est un millésime qui se caractérise par le fruit, un très bel équilibre, un vin dans la souplesse, la finesse, l’élégance. La minéralité est bien présente pour les blancs.

– En Champagne, ce 2020 se situe dans la lignée des trois dernières années, c’est à dire superbe. Dans les vins clairs, la pureté, la précision et la profondeur sont de mise, une qualité remarquable avec un bel équilibre des raisins à laquelle s’est jointe une quantité raisonnable.

– En Provence, le millésime 2020 est une grande année pour les rouges, au niveau du 2011. Après des vendanges sans problème, des raisins sains en pleine maturité, ce qui nous donne des blancs et rosés expressifs, fins, parfumés, des rouges puissants, épicés. Les blancs ontt avec une belle expression aromatique, une typicité du terroir affirmée, une minéralité toujours au rendez-vous, une belle longueur en bouche.

– Dans le Sud-Ouest, la récolte a été peu élevée, sécheresse, coulure et des raisins parfois brûlés par le soleil. Néanmoins, les rouges sont forts en degrés et les vins parfaits. Les blancs ont également des degrés élevés. Un millésime qui ressemble au 2003 mais avec un peu plus d’acidité.

2019: En Alsace, ce fut une année privilégiée bien que la saison ait mal débuté avec le gel puis la canicule mais dès le début août, la pluie est arrivée et au final, une superbe qualité, une belle maturité et des degrés moindres que les années précédentes, même si les jeunes vignes ont souffert de la sécheresse puis. Les vins ont de la finesse, de l’élégance et un volume intéressant.

– En Beaujolais, gel au Printemps, chaleur et la sécheresse ont donné une petite récolte, mais d’une qualité suprême, les vins sont puissants, sur le fruit, pas trop alcoolisés, avec un bel équilibre en bouche.

– A Bordeaux, le 2019 est peut-être le plus grand millésime des dix dernières années, encore supérieur au 2018.

En Médoc comme dans Graves, c’est un millésime chaleureux mais avec de belles acidités, ce qui témoigne d’une belle qualité. U belle couleur, des tanins de qualité, mention spéciale aux Cabernets qui étaient très mûrs, les Merlots sont très fins. Il présente une belle qualité de matière, de beaux tanins grâce aux pépins qui étaient bien mûrs. On retrouve vraiment un bel équilibre entre puissance et élégance, c’est un très beau millésime dans la lignée des 2015 et 2016.

Le Libournais n’est pas en reste, les vendanges ont connu des conditions climatiques idéales, il manque un peu de volume mais la qualité est superbe, le vin est structuré, fruité, élégant, il se rapprocherait, du 2010. Il a une intensité aromatique exceptionnelle et des degrés élevés. Ce sera un grand vin de garde supérieur au 2018, ample, riche, équilibré, très généreux en bouche, très élégant.

– En Bourgogne, petite récolte mais très qualitative. Pour les rouges, l’année, généreusement ensoleillée à l’instar de 2018, est un millésime doté tout à la fois d’une belle acidité et de très beaux degrés. Rien ne laissait envisager une belle récolte compte tenu des aléas climatiques et pourtant, cela n’a pas diminué la qualité des raisins, donnant un vin structuré, tannique, explosif, apte au vieillissement. Les vins sont structurés, sans trop d’alcool, et, juste ce qu’il faut d’acidité. Les Pinots noirs donnent des vins très riches en polyphénols et bien équilibrés, En blancs, Les vendanges 2019 ont connu des périodes chaudes avec un stress hydrique bien présent et ont été précoces. En comparaison à l’année 2018 où il y avait de gros volumes, en 2019, une qualité remarquable mais une quantité moindre. Les vins très riches, ont des degrés naturels et sont hors norme au point de vue structure. A Chablis, le profil de 2019 est plus salin, plus épicé et plus concentré que 2018.

– En Languedoc, les vendanges se sont parfaitement déroulées, les conditions météorologiques ont été favorables jusqu’à la mi-Octobre, d’où un état sanitaire parfait et des raisins récoltés en pleine maturité. Ce millésime 2019 est équilibré avec une acidité supérieure à la normale, indiquant un excellent potentiel de conservation et une grande fraicheur, beaucoup d’arômes et une belle acidité naturelle.

– Dans le Rhône, grosse sécheresse durant l’été puis un peu de pluie juste avant les vendanges ce qui a permis à la vigne de “respirer” un peu…. sans affecter aucunement la qualité. Avec des acidités élevées 10-15, les rouges présentent une très belle couleur, de très beaux tanins. Des raisins très beaux et très concentrés mais pas très gros. Le 2019 a un très beau potentiel qualitatif, il se rapproche du 2016. Un vin assez classique, très équilibré, l’alcool ne prend pas le dessus.

– Dans la Loire, pour les blancs, les vendanges 2019 ont bénéficié de conditions météorologiques particulièrement favorables, de températures élevées et d’une absence de précipitations, ce qui nous a permis une récolte quantitative normale et une qualité exceptionnelle des raisins. En rouges, récolte honorable, avec une qualité remarquable qui laisse présager de belles dégustations, mais la quantité n’a pas suivi.

2018: pour le Bordelais, en Médoc, les tanins sont fondus, la matière est là, et l’état sanitaire était remarquable. En Graves et Pessac-Léognan, c’est la même haute qualité, peut-être avec une quantité moindre. Dans le Libournais, de Pomerol à Saint-Émilion, on a également une récolte optimale, malgré certaines attaques de mildiou, que les meilleurs vignerons ont parfaitement maîtrisées, qu’ils soient en Bio ou pas. Toutes les autres appellations suivent, la qualité est donc omniprésente, en blancs comme en rouges, et même à Sauternes où la quantité est moindre.

– En Bourgogne, malgré quelques gelées (Chablis, Puligny…), le millésime est également formidable en blancs, en qualité comme en quantité. Millésime généreux à tout point de vue. Extraordinaire, gourmand, malgré tout typé avec de beaux amers. Tout bonnement exceptionnel comme le mythique 1947. La Côte de Beaune sort donc des vins au top avec une belle acidité et de la concentration, on frise la perfection ! Pour les rouges, on atteint les sommets, certains rapprochant le millésime 2018 du mythique 1959 ! Un millésime avec beaucoup de couleur, des tanins soyeux, un grand équilibre.

– Le Beaujolais suit avec des vendanges magnifiques et souvent précoces, quantité et qualité sont au rendez-vous, des vins équilibrés et puissants.

– Dans la Loire, en blancs, Sancerre et Pouilly-Fumé en tête, l’équilibre est parfait : degrés élevés, belle acidité, fruité, Idem en Anjou, en Touraine ou dans le Muscadet. Pour les rouges, la qualité est également de haut niveau avec des arômes de fruits noirs mûrs et une belle maturité.

– Dans le Rhône, attaque de mildiou (donc souvent quantité moindre) et dendanges plus délicates mais qualité exceptionnelle grâce à la vigilances des meilleurs vignerons, en blancs comme en rouges.

– Même situation en Languedoc avec une attaque sévère de mildiou et des pluies, mais la sécheresse de l’été et la tramontane ont permis de rentrer une vendange au meilleur niveau, qui frise l’excellence.

– La Provence a connu les mêmes aléas climatiques (mildiou, grêle) mais ici c’est le Mistral qui a été bénéfique et, si la quantité et moindre, la qualité est excellente avec une belle matière pour les rouges, et superbe pour les blancs et rosés.

– L’Alsace a connu l’une des plus belles réussites avec ce millésime 2018, avec de la concentration, une belle acidité et de forts degrés naturels qui laissent présager de superbes vendanges tardives.

– Le Sud-Ouest n’est pas en reste, grâce à une très belle arrière-saison, maturité, matière vont apporter des rouges de garde, quand les blancs sont particulièrement vifs.

– En Champagne, c’est une année vraiment magnifique : on a rentré des raisins très sains, dorés à souhait, maturité, état sanitaire, volume… tout y est !

2017: l’année a souvent été difficile, notamment à cause du gel ou de la grêle. Quand les vendanges se sont déroulées parcelle par parcelle afin d’essayer d’avoir la meilleure maturité, le millésime est très réussi, notamment à Bordeaux, et l’on peut le rapprocher du 2015, avec, néanmoins, un peu moins de puissance.

– En Bourgogne, les blancs sont très bien réussis, avec une tension classique, des vins ronds qui sentent les agrumes (Chablis, Meursault, Puligny…), non loin des 2016. Les rouges (Gevrey-Chambertin, Fixin..) le sont tout autant, issus de vendanges précoces et d’une belle arrière-saison, qui ont grandement sauvées le millésime, les meilleurs se rapprochant du très grand 2010.

– En Champagne, la “patte” du vigneron a été primordiale pour sortir une belle année, qualitativement et quantitativement, et les sélections ont du être rigoureuses, comme en Alsace

– En Languedoc, très beau millésime 2017 pour les rouges, semblables aux 2015 et 2011. Comme dans le Rhône, où les blancs sont remarquables, très bien équilibrés en acidité, et les rouges garants d’un beau potentiel d’évolution.

– Dans la Loire, l’attention des vignerons a été déterminante : les blancs (Sancerre, Pouilly-Fumé, Saumur) sont superbes, très séduisants, particulièrement élégants, avec beaucoup de minéralité. Les rouges sont tout aussi réussis, similaires au 2016.

2016: partout, c’est un très grand millésime, supérieur au 2015 pour son homogénéité. La Bourgogne a signé l’une des plus belles années qui soient, dans les deux couleurs, comme Bordeaux, où la matière et la couleur sont omniprésentes et que l’on peut rapprocher du magnifique 2009. Beau potentiel de garde, comme dans le Rhône. Beau millésime également en Alsace.

2015: À Bordeaux, des pluies quand il le fallait, un bel ensoleillement, d’où sa couleur très fonçée, tirant sur le noir. Il a de bons degrés, est équilibré et long en bouche, c’est parois un millésime un peu “chaud”, qui lui confère ce charme dans sa jeunesse mais risque de ne pas lui donner un grand potentiel de garde, sauf dans le Libournais.

– En Bourgogne, les rouges sont d’une très belle maturité, aucune pourriture et un excellent équilibre entre sucre et acidité. Les vins sont soyeux, ont des tanins ronds avec une belle concentration. Les blancs sont gras, tirant sur le fruit.

– Dans le Rhône, pour les blancs comme pour les rouges, Quantité et qualité se rejoignent, les vins ont des degrés magnifiques et ont bénéficié d’une parfaite maturité. Le rouge peut être comparé aux 2010 : belle maturité, avec beaucoup de fruit, des tanins veloutés, un vin chaleureux, puissant, équilibré, très long en bouche.

– La Provence (beaux rouges concentrés, rosés très fruités, avec beaucoup de finesse, blancs très expressifs, subtils et denses à la fois), la Corse, la Loire, l’Alsace et le Languedoc (équilibre et fraîcheur, acidité modérée, des vins très aromatiques, de belle évolution), le Sud-Ouest (rouges plus souples que le 2014), sont aux mêmes niveaux qualitatifs.

2014: comme les 2008 ou 2011, il pâtit de sa position historique entre les deux millésimes qui l’encadrent.

– En rouges, il est pourtant excellent, classique : volume, structure, fruité, concentration, c’est un bon millésime de garde à Bordeaux (vraiment de très jolis vins, très belle couleur profonde, structure importante, sur le fruit, des tanins très mûrs, un très bel équilibre et un très bon potentiel de garde), en Bourgogne (belle année, sur le fruit grâce à un raisin bien mûr, avec une belle matière, facile à boire), et dans le Rhône ou le Sud-Ouest (où les tanins sont particulièrement équilibrés, un vin de garde). La Loire (bel équilibre et des tanins soyeux, traduisant la bonne maturité du Cabernet franc, des vins fruités, précis) et la Provence suivent, et le Languedoc a signé un excellent millésime, où la fraîcheur se mêle au velouté, très agréable à déguster rapidement.

– En blancs, les liquoreux sont exceptionnels en Alsace, dans la Loire ou à Bordeaux, dans la lignée de l’extraordinaire 2007. Les blancs secs de ces mêmes régions sont très séducteurs : à Bordeaux, des taux records de sucre et de puissance se sont alliés à une fraîcheur séductrice, en Bourgogne, on est sur un vin minéral avec une belle tension, gras, d’une belle couleur claire.

2013: c’est le plus difficile des 10 dernières années, c’est comme cela, et ce n’est pas de la faute des vignerons. Néanmoins, toutes les régions ne sont pas à la même enseigne. Les réussites sont dans le Guide, et, dans ce cas, ce sont de vrais vins “plaisir”.

– En rouges, le Languedoc, suivi de la Corse et de la Provence (beaux vins gourmands), ont réussi un excellent millésime. La Bourgogne et le Rhône s’en sortent relativement bien, Bordeaux et la Loire sont les deux entités qui ont le plus souffert. Les vins réussis dans ce (très) petit millésime se révèlent être assez délicats, et à boire rapidement. Globalement (les exceptions existent, naturellement), la région libournaise et Pessac-Léognan ont mieux réussi que le Médoc.

– En blancs, la Bourgogne et Bordeaux ont sorti un excellent millésime, comme l’Alsace ou la Vallée du Rhône.

2012: c’est le plus surprenant, car on ne s’attendait pas à une telle évolution. C’est un millésime très homogène. S’il est déjà très bon à boire maintenant, grâce à sa belle acidité, il peut aussi se conserver.

– En rouges, il est superbe à Bordeaux comme en Bourgogne, un beau millésime classique et très équilibré. Le Rhône et la Loire peuvent en dire autant, même si les vins sont moins structurés, et la Provence a sorti des vins tout en finesse et souplesse, particulièrement charmeurs.

– En blancs, l’ensemble des régions proposent un beau millésime avec, un cran au-dessus, l’AlsaceBordeaux, la Bourgogne (très grand millésime, à Chablis comme dans la Côte de Beaune), et le Rhône. Les liquoreux ne sont pas bien enthousiasmants.

2011: c’est une réussite partout, une très grande année en Languedoc, en Provence, dans le Rhône (parfaitement équilibré, belle couleur, tanins souples et structurés, semblable aux 2008 et 2000, qui était un beau millésime qui a très bien évolué), ou en Bourgogne, en blancs comme en rouges (beaucoup de fruit, des vins soutenus et assez tannique). Les liquoreux d’Alsace et de la Loire atteignent les sommets.

– À Bordeaux, en rouge, un printemps chaud et sec, un été frais et ensuite, puis un très bel automne ont donné ce millésime séducteur, à la fois mature et distingué, on peut le rapprocher du beau 2008, tout aussi classique. C’est un très grand millésime en blanc sec comme en liquoreux.

2010: très proche du 2009, il est plus fermé, et peut demander de la patience.

– À Bordeaux, les rouges ont tout : belle robe rouge sombre, arômes de fruits noirs intenses, jolie fraîcheur en bouche, des tanins aux grains raffinés, une très belle structure, beaucoup d’ampleur, d’élégance, de finesse, un très grand millésime, très prometteur.

– En Bourgogne, pour les rouges, vendanges fin septembre, très belle arrière-saison et des rendements très faibles, expliquent ces couleurs profondes et cette très bonne structure, des vins d’une grande maturité. En blancs, des vins bien équilibrés, qui se caractérisent par une belle minéralité, très charmeurs.

– En Rhône, des vins colorés, avec de la mâche, une belle texture, beaucoup de fruité, de la puissance.

– Les blancs secs comme les liquoreux sont à un très haut niveau en Alsace, dans le Sud-Ouest et dans la Loire, quant les rouges associent matière et distinction dans toutes les régions, particulièrement en Languedoc.

2009: actuellement, c’est certainement le plus beau millésime qui soit, classique, à l’inverse d’un 2005 (voire su 2015), grand, certes, mais aussi atypique à cause de la chaleur intensive. En 2009, l’acidité est également présente, ce qui apporte cet équilibre entre la puissance et l’élégance, cette fraîcheur naturelle qui signe les vrais grands vins.

Bordeaux, en Bourgogne, en blancs secs ou en liquoreux, ce millésime est réussi dans toutes les déclinaisons et dans l’ensemble des appellations.

– En rouges, Bordeaux et la Bourgogne atteignent vraiment les sommets, Le Rhône est également à l’origine d’un grandissime millésime.

– En blancs, la Bourgogne a sorti l’un de ses plus grands millésimes, dans la lignée du 2008 (garant d’une exemplaire minéralité), mais d’un style différent, les deux de garde, le 2009 provenant d’une année “solaire”, des vins racés, mûrs, remarquables, très sur le fruit, avec des notes toastées, grillées, un peu moins minéral. Le Rhône suit.

C’est un réel plaisir de suivre cette route des vins qui serpente à travers les collines du vignoble, au pied des pentes boisées des Vosges.

Le vignoble s’étend du nord au sud sur plus de 170 km. Son parcours est un pur bonheur : des villages fleuris aux winstubs, des collines ondulées, où se dressent fièrement les vignes prêtes au combat comme des troupes de légionnaires romains à la multitude des crus, les uns plus typés que les autres. L’homme vient s’associer à un terroir hors du commun, où l’on élève des vins sans concurrence, avec cette typicité exceptionnelle. Abrité des influences océaniques par le massif vosgien qui lui procure l’une des pluviosités les plus faibles de France (450 à 500 mm d’eau par an), le vignoble d’Alsace bénéficie d’un climat semi-continental ensoleillé, chaud et sec. Ce climat est propice à une maturation lente et prolongée des raisins, et favorise l’éclosion d’arômes d’une grande finesse. La géologie alsacienne représente une véritable mosaïque, du granite au calcaire en passant par le gneiss, le schiste, le grès…

On ne peut pas confondre un vin d’Alsace avec un autre cru, tant les terroirs laissent s’exprimer particulièrement, ici, le Riesling, là, le Gewurztraminer ou le Pinot gris. Attention à la complexité des crus et lieux-dits et lisez bien les étiquettes, pour ne pas confondre les clos, les Grands Crus ou les ­communes, et à la dépersonnalisation de quelques vins, notamment en Riesling, qui commencent à être bien trop ronds et loin d’une typicité réelle, où la nervosité devrait être de mise. Appréciez en tout cas l’extraordinaire convivialité des hommes de la région et les vrais vins typés dont les meilleurs atteignent une typicité rare et procurent la joie du vin, à des prix très sages.

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Jean BECKER
Paul BLANCK et Fils
Domaine Claude et Christophe BLEGER
Domaine de La CROIX de MISSION
Paul FAHRER
Domaine René FLECK et Fille
Robert FREUDENREICH et Fils
Pierre FRICK et Fils
Domaine GRESSER
Domaine HAEGI
Vignoble André HARTMANN
Domaine Victor HERTZ
Domaine HEYWANG
Domaine HORCHER
HUBER et BLÉGER
Domaine Bernard HUMBRECHT
Jacques ILTIS & Fils
Domaine René KOCH et Fils
Jean-Paul MAULER
Edmond RENTZ
Domaine SAINT-RÉMY
Domaine SCHAEFFER-WOERLY
Domaine SCHIRMER
Domaine Aline et Rémy SIMON
Domaine STOEFFLER
André VIELWEBER
Maison ZOELLER

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Quels vins avec les soupes ?

Avec une soupe de légumes secs

Les soupes de légumes secs où dominent la sensation onctueuse des farineux et leurs odeurs particulières permettent des accords mets vins si le potage est épais. On servira alors des vins rouges légers mais solides comme des appellations du Val de Loire tels qu’un Touraine, un Sancerre ou bien des vins de Bourgogne ou un cru du Beaujolais comme un Côte de Brouilly. Pensez aussi aux vins du Languedoc, notamment un Terrasses du Larzac.

Avec une soupe de viande

Les soupes de viandes où domine le parfum de la viande salée et grasse demandent des vins rouges jeunes tanniques. Le choix des appellations est vaste, on pense à des vins du Bordelais tels que un Côtes de Bourg ou un Médoc ou des vins assez rustiques du Sud-ouest comme un Côtes de Gascogne ou un Madiran dans leur jeunesse.

Quels vins avec les plats de fromages ?

Avec une fondue savoyarde, soit un Alsace puissant comme un Gewurztraminer, soit un vin rouge tel un Côtes-du-Rhône Villages, un Haut-Médoc, un Chinon ou un Bandol.

Avec une raclette, des vins blancs vifs et fruités, comme un Beaujolais, un Riesling, un Minervois ou un Muscadet.

Avec une tartiflette, des rouges amples et corsés, notamment un Vacqueyras ou un Graves.

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Quels vins avec les plats mijotés ?

Avec un bœuf bourguignon ou une daube, évidemment un Bourgogne comme un Santenay, sinon un Morgon, un Margaux, un Pomerol, ou un Vin du Rhône tel un Châteauneuf-du-Pape, en tout cas le même vin qui a servi à la sauce.

Sur une blanquette de veau, de préférence un vin blanc distingué mais riche, notamment un Viognier de la Vallée du Rhône, un Sancerre, un vin de Corse, voire un suave Coteaux-du-Layon, sinon un Bordeaux rouge parfumé comme un Lalande-de-Pomerol ou un Puisseguin-Saint-Emilion.

Avec un curry ou un tajine d’agneau, aussi bien des vins blancs tel un Pinot Gris ou un Anjou, voire un Beaumes-de-Venise, soit des rouges puissants comme un Gigondas, un Madiran ou un Saint-Estephe.

Avec un lapin en cocotte, aussi bien des blancs comme un Chablis Premier Cru, un Pessac-Léognan ou un Entre-Deux-Mers, que des rouges tels un Bordeaux Supérieur, un Bergerac ou un Côtes-du-Rhône Séguret.

Sur un cassoulet, les vins rouges du Languedoc, particulièrement un Corbières ou un Minervois, et du Sud-Ouest avec le Madiran.

Avec des pâtes à la bolognaise, des vins bordelais comme un Blaye ou un Canon-Fronsac, un Bourgogne ou un Faugères.

Quels vins avec les plats de gratins ?

Avec un gratin dauphinois, principalement des vins blancs : un Menetou-Salon, un Chablis, un Pessac-Léognan. Pour les inconditionnels des vins rouges, un Fronsac ou un Languedoc Terrasses du Larzac.

Avec un gratin de pâtes, par exemple un gratin de macaronis au fromage, des rouges légers (Sancerre, Bordeaux…) ou des blancs fruités (Corbières, Bourgogne…)

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Quels vins avec les soupes ?

Avec une soupe de légumes secs

Les soupes de légumes secs où dominent la sensation onctueuse des farineux et leurs odeurs particulières permettent des accords mets vins si le potage est épais. On servira alors des vins rouges légers mais solides comme des appellations du Val de Loire tels qu’un Touraine, un Sancerre ou bien des vins de Bourgogne ou un cru du Beaujolais comme un Côte de Brouilly. Pensez aussi aux vins du Languedoc, notamment un Terrasses du Larzac.

Avec une soupe de viande

Les soupes de viandes où domine le parfum de la viande salée et grasse demandent des vins rouges jeunes tanniques. Le choix des appellations est vaste, on pense à des vins du Bordelais tels que un Côtes de Bourg ou un Médoc ou des vins assez rustiques du Sud-ouest comme un Côtes de Gascogne ou un Madiran dans leur jeunesse.

Quels vins avec les plats de fromages ?

Avec une fondue savoyarde, soit un Alsace puissant comme un Gewurztraminer, soit un vin rouge tel un Côtes-du-Rhône Villages, un Haut-Médoc, un Chinon ou un Bandol.

Avec une raclette, des vins blancs vifs et fruités, comme un Beaujolais, un Riesling, un Minervois ou un Muscadet.

Avec une tartiflette, des rouges amples et corsés, notamment un Vacqueyras ou un Graves.

Quels vins avec les plats mijotés ?

Avec un bœuf bourguignon ou une daube, évidemment un Bourgogne comme un Santenay, sinon un Morgon, un Margaux, un Pomerol, ou un Vin du Rhône tel un Châteauneuf-du-Pape, en tout cas le même vin qui a servi à la sauce.

Sur une blanquette de veau, de préférence un vin blanc distingué mais riche, notamment un Viognier de la Vallée du Rhône, un Sancerre, un vin de Corse, voire un suave Coteaux-du-Layon, sinon un Bordeaux rouge parfumé comme un Lalande-de-Pomerol ou un Puisseguin-Saint-Emilion.

Avec un curry ou un tajine d’agneau, aussi bien des vins blancs tel un Pinot Gris ou un Anjou, voire un Beaumes-de-Venise, soit des rouges puissants comme un Gigondas, un Madiran ou un Saint-Estephe.

Avec un lapin en cocotte, aussi bien des blancs comme un Chablis Premier Cru, un Pessac-Léognan ou un Entre-Deux-Mers, que des rouges tels un Bordeaux Supérieur, un Bergerac ou un Côtes-du-Rhône Séguret.

Sur un cassoulet, les vins rouges du Languedoc, particulièrement un Corbières ou un Minervois, et du Sud-Ouest avec le Madiran.

Avec des pâtes à la bolognaise, des vins bordelais comme un Blaye ou un Canon-Fronsac, un Bourgogne ou un Faugères.

Quels vins avec les plats de gratins ?

Avec un gratin dauphinois, principalement des vins blancs : un Menetou-Salon, un Chablis, un Pessac-Léognan. Pour les inconditionnels des vins rouges, un Fronsac ou un Languedoc Terrasses du Larzac.

Avec un gratin de pâtes, par exemple un gratin de macaronis au fromage, des rouges légers (Sancerre, Bordeaux…) ou des blancs fruités (Corbières, Bourgogne…)

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Le Rhône peut se diviser en 2 parties : les rives droite et gauche septentrionales (Côte-Rôtie, Saint-Joseph, Cornas, Die..) entremêlées de pentes et de plateaux, les terrasses granitiques, les sols argileux, schisteux, argilo-calcaires.

Et les rives droite et gauches méridionales (Gigondas, Beaumes-de-Venise, Lirac, Vacqueyras, Cairanne, Vinsobres…), où les sols sont également très variés : galets roulés, grès, sables, limons, cailloux, argiles…, et Châteauneuf-du-Pape, et ses fameux galets amoncelés autrefois par les glaciers du Rhône…

Petits rendements, terroirs exceptionnels, cépages spécifiques… On ne peut que s’enthousiasmer pour ces grands vins typés qui se partagent ces territoires exceptionnels et bénéficiant d’un remarquable rapport qualité-prix-typicité, chaque appellation ayant sa propre hiérarchie.

Des millésimes 2020 à 2006, on est sûr de se faire plaisir, le 2011 est splendide, le 2007 est remarquable, supérieur au 2006. Les 2017 et 2013 se goûte très bien.Il faut prendre le temps de conserver ces vins, car on débouche de grandes bouteilles actuellement dans des millésimes comme 2002, 1998, 1995 ou 1990.

La Champagne est aujourd’hui la région qui nous prouve la force de ces sols et ou la notion de “terroir” prend tout son sens grâce à une volonté qualitative exemplaire que l’on trouve dans toute la région champenoise.

En effet, comme en Alsace et Bourgogne, on retrouve aussi la notion de Cru en Champagne.Les Grands et Premiers Crus correspondent bien à une classification territoriale, que ce soit dans la Côte des Blancs, la Montagne de Reims ou la Vallée de la Marne.

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Les Grands Crus reposent, en général à mi-coteau, sur une mince couche d’éboulis provenant des pentes tertiaires, où affleure la craie du crétacé supérieur avec ses fossiles caractéristiques. Cette assise est recouverte par une couche de terre meuble et fertile, d’une épaisseur variant entre 20 et 50 cm. La craie en sous-sol assure un drainage parfait permettant l’infiltration des eaux en excès, tout en conservant au sol une humidité suffisante. De plus, elle a la faculté d’emmagasiner et de restituer la chaleur solaire, jouant ainsi un rôle régulateur extrêmement bénéfique à la maturité, complémentaire de l’action stabilisatrice des bois et forêts. C’est enfin à la craie, avant tout, que les vins de Champagne doivent leur finesse et leur légèreté.

Pourtant, pendant bien longtemps, personne ne parlait vraiment des terroirs mais uniquement des assemblages.

Château BEAUREGARDPOMEROL Château BEAUREGARDChâteau BEAUREGARD (POMEROL)
Directeur : Vincent Priou
73, rue de Catusseau
33500 Pomerol
Téléphone :05 57 51 13 36
Email : contact@chateau-beauregard.com
Site : www.chateau-beauregard.com

Cette belle propriété d’un seul tenant bénéficie d’un emplacement privilégié sur le versant sud du célèbre plateau de Pomerol, sur un sol de graves argileuses, de sables, de graviers et de crasse de fer en sous-sol. La famille Moulin a repris en 2014 cette propriété.
Vincent Priou nous raconte que “pendant les vendanges de 2021, nous nous sommes battus contre le gel, nous pensions qu’on s’en était bien sorti mais il y a des dégâts insidieux du gel sur la vigne. Ce qui a donné une faible sortie de grappe avec beaucoup de coulure. Potentiel de récolte faible, nous avons eu par la suite quelques attaques de mildiou que nous avons contenues car, étant en Bio depuis 12 ans, nous avons une vigne résistante. Le bel été que nous avons eu a permis de bien faire mûrir les raisins avec une hétérogénéité de vendange importante. Cela nous a demandé beaucoup de moyens, notamment humains, il fallait passer souvent dans les vignes pour surveiller, nettoyer, arranger, tout cela suivi d’un gros tri au chai. Nous avons eu une perte de 40% au total sur notre récolte.
En Lalande-de-Pomerol concernant le Pavillon de Beauregard nous avons complètement gelé, nous n’avons pas fait de vin.
Sur le domaine, nous continuons à développer l’œnotourisme avec deux nouvelles visites, une première avec des dégustations à la barrique par cépages et une autre visite que l’on appelle “symbiose”, environnementale et liée à notre démarche Bio diversité, elle se déroule avec un tour dans les vignes en expliquant comment nous travaillons.
A la vente cette année, nous sommes sur plusieurs millésimes de 2016 à 2019 sur Beauregard et 2019 pour le Benjamin de Beauregard.”
Vous allez adorer ce Pomerol 2019, 70% Merlot, 30% Cabernet franc, 50% en barriques neuves pendant 18 mois, et élevage en partie réalisé en jarres en terre cuite, avec une bouche suave et veloutée, délicatement parfumée (fruits rouges surmûris, cannelle), c’est un vin riche en couleur comme en charpente, ample, d’une belle finale.
Le 2018, mêlant couleur et matière, au nez complexe à dominante de prune et d’humus, aux tanins bien soyeux, de bouche ample avec cette saveur poivrée persistante. Le 2017, intense en couleur comme en arômes, fleure bon les fruits mûrs et les épices, aux tanins bien fermes et soyeux à la fois, auquel il faut laisser du temps pour s’exprimer. Très beau 2015, parfumé en bouche, avec ces notes subtiles de pruneau confit, qui allie structure et velouté, un vin dense, tout en harmonie, riche au nez avec ces notes de mûre et d’humus, et des nuances de cuir et de prune en bouche.
Le 2014, de robe intense, de bouche persistante avec ces arômes d’épices, de cuir et de myrtille, est d’une belle complexité au palais, aux nuances de fumé. Le 2013, parfumé en bouche, avec ces notes subtiles de pruneau confit, qui allie structure et velouté, est un vin tout en fruit, tout en charme. Le 2012, plus dense, associe charpente et distinction, au nez caractéristique où se devinent les fruits mûrs, l’humus et les épices, un vin racé, très typé, volumineux.
Beau 2011, coloré, alliant charpente et velouté aux papilles, très parfumé, très complexe, au nez comme en bouche, un grand vin qui poursuit son évolution et développe des arômes très séduisants de truffe et de groseille surmûrie au palais, à déboucher sur un carré d’agneau persillade ou des magrets de canard aux cèpes.
Grandissime 2010 (75% Merlot et 25% Cabernet francvignes de 35 ans en moyenne), où la complexité est exacerbée, avec des nuances de cuir, de violette, de griotte confite, un vin aux tanins fermes et ronds à la fois, gras et corsé, racé, d’une très belle finale. 
Le Second Vin, le Benjamin de Beauregard Pomerol 2019, 80 % Merlot, 20% Cabernet franc, élevage en barriques pendant 12 mois avec 25% neuves, est une réussite, de bouche puissante et dense, aux tanins bien fondus, au bouquet complexe où s’entremêlent des notes de petits fruits rouges bien mûrs et une pointe de réglisse, de jolie garde. Le 2018, est de robe grenat, c’est un beau vin ample, aux notes de petits fruits rouges frais (griotte, prune), aux tanins d’une grande suavité.
Goûtez également le Lalande-de-Pomerol Château Pavillon Beauregard 2019, 75% Merlot, 25% Cabernet franc, élevé 14 mois en barriques dont 20 % de bois neuf, il est coloré, aux arômes d’épiceset de myrtille, d’une belle complexité, suave et harmonieux, des notes fondues en finale.

Château BELLEGRAVEPOMEROL Château BELLEGRAVEChâteau BELLEGRAVE (POMEROL)
Jean-Marie et Pascale Bouldy
1, Lieu-dit René
33500 Pomerol
Téléphone :05 57 51 20 47
Email : chateaubellegrave@orange.fr
Site : www.chateaubellegravepomerol.com

Les grands-parents paternels s’installent en Gironde à la fin du XIXe siècle. Les grands-parents maternels arrivent quant à eux vers 1925. Originaires du Périgord et de Corrèze, ils se consacrent à l’agriculture et à la viticulture, à Arveyres une commune près de Libourne où l’on fait du Bordeaux Supérieur. Le fils, Jean Bouldy, et sa femme Andrée, achètent Château Bellegrave en 1951. Le couple s’attelle à la tâche en bon vigneron, ne comptant pas son temps aussi bien dans la vigne que dans le chai. Sur la seconde partie du XXe siècle, les Bouldy sont les dignes représentants de ces familles qui ont donné un nouvel essor à l’appellation Pomerol, avec courage, humilité, persévérance et sur des propriétés à l’image de leur discrétion et de leur abnégation. Jean-Marie Bouldy reprend la propriété en 1980, rejoint par sa femme, Pascale en 1995. Leurs enfants viennent aussi travailler à la propriété, Aurélie en 2014 et Jean-Baptiste en 2015, perpétuant ainsi la vocation très familiale. Cette belle propriété de 8,5 ha, 75% Merlot et 25% Cabernet franc, bénéficie d’un terroir de graves caillouteuses de surface, d’argile et de sable et d’un sous-sol riche en oxyde de fer, également appelé “crasse de fer”. En 2009, Château Bellegrave fait son entrée officielle en conversion à l’agriculture biologique contrôlée par Ecocert.
Coup de cœur pour ce Pomerol 2019, il est très typé, qui dégage un nez subtil où dominent la prune et les sous-bois, mêlant rondeur et structure, avec, en bouche, ces nuances de cerise et de cannelle, il est d’un bel équilibre, tout en nuances.
Remarquable 2018, belle attaque ronde et charnue, aux arômes prononcés de fruits (fraise, cerise, myrtille), un grand vin suave et harmonieux, très séduisant, d’un beau volume en bouche souligné par des tanins fins, d’une grande persistance raffinée. Le 2017, au nez dominé par les fruits rouges à noyau et des notes de fumé, ample, racé et volumineux, avec, en bouche, des connotations de cannelle et de petits fruits rouges macérés, complexe et savoureux, de grande évolution.
Typicité et séduction dominent ce très grand 2016, avec ces petites nuances d’humus et de fraise des bois mûre, tout en bouche, de couleur pourpre, aux tanins présents et délicieusement fondus. Superbe 2015, épicé, généreux, distingué, suave, dense, avec des nuances de mûre et d’humus, de bouche complexe.

Château Le CAILLOUChâteau Le CAILLOU (POMEROL)
Famille Giraud
41, rue de Catusseau
33500 Pomerol
Téléphone :05 57 51 06 10
Email : giraud.belivier@wanadoo.fr
Site : www.giraud-belivier.com

Au sommet. Le château appartient depuis plus d’un siècle à la famille Bélivier de Pomerol qui le transmet, en 1975, à la famille Lucien Giraud.
“Quel Millésime !!! Après avoir lutté contre le gel et contre le mildiou, le Millésime 2021 fait partie des vins frais, équilibrés et structurés et dont le vieillissement révèlera toute sa complexité, nous précise Sylvie Giraud…”
Superbe Pomerol 2019, développant un nez complexe où dominent la fraise des bois mûre et l’humus, très bien élevé, de robe profonde, de bouche classique, un vin corsé et gras, aux tanins bien présents et fondus à la fois, séducteur, de belle garde. Le 2018, est racé, de couleur grenat profond, un grand vin très équilibré, au nez comme en bouche, avec des nuances de groseille, de cassis et de truffe, avec des tanins riches, à la fois puissants et savoureux. Magnifique 2016, il est parfumé, harmonieux, au nez subtil et intense à la fois, avec des notes épicées, charnu et concentré, de bouche ample aux notes de pruneau et de sous-bois. Le 2015, est un vin, parfumé et complexe, avec des arômes de fruits noirs, de cuir, d’épices, gras, c’est un grand vin très harmonieux, puissant, savoureux, de garde. Voir le château La Tour du Pin Figeac à Saint-Émilion.

Château CERTAN de MAY de CERTANPOMEROL Château CERTAN de MAY de CERTANChâteau CERTAN de MAY de CERTAN (POMEROL)
Jean-Luc, Patrick et Isabelle Barreau

33500 Pomerol
Téléphone :05 57 51 41 53
Email : chateau.certan-de-may@wanadoo.fr

À la tête des Premiers Grands Vins Classés. “Nous cultivons en Terras Vitis, nous explique Jean-Luc Barreau, donc de façon très raisonnée et parcimonieuse, nous avons d’ailleurs beaucoup d’insectes dans le vignoble. Nous avons la volonté de préserver ce patrimoine et de le faire perdurer.
Je suis très concerné par la culture bio, cela fait déjà longtemps que nous sommes certifiés Terra Vitis avec un cahier des charges à respecter. Il faut parfois jongler et accepter de faire tomber quelques grains, l’exposition des vignes… plusieurs paramètres ont joué en notre faveur. Depuis 20 ans, nous avons tous les moyens pour mieux maîtriser nos vignes et il faut être raisonnable sur les rendements, c’est fondamental pour la qualité des Vins. Tout se joue avec l’équilibre par pied de vigne: dimension des grappes, vendanges vertes, état sanitaire, aération pour éviter les maladies… Il faut savoir prendre les bonnes décisions et réagir vite.
Je travaille avec passion en pratiquant une politique volontariste de qualité. Pour moi, ce qui importe dans le vin, c’est le fruit, le bois booste un peu le vin mais c’est le fruit qui prime. Nous avons refait le cuvier à Pomerol car je souhaite avoir l’infrastructure pour faire du parcellaire, j’ai fait faire des recherches sur le sous-sol (carottage de 1,5 m) de chaque parcelle de Certan de May par la Chambre d’Agriculture. C’est surprenant, il y a des graves tellement compactes que les racines ont du mal à descendre.”
“2021 a été une année difficile pour le viticulteur, nous raconte Jean-Luc Barreau. Tout d’abord, le gel entre le 4 et 8 Avril, le thermomètre est descendu jusqu’à – 3, heureusement que nous sommes équipés de deux éoliennes qui protègent le vignoble. L’éolienne provoque un mouvement d’air, cela associé aux bougies, et a eu pour effet de bien protéger les vignes, notamment celles du plateau. Il y a eu aussi une importante pluviométrie, +500 mm, ce qui est considérable mais nous avons bien résisté au mildiou avec plusieurs passages successifs, l’impact n’est que de 5%.
C’est moi qui surveille les maturités et effectue les prélèvements, goûte les raisins régulièrement. Nous avons vendangé les Merlots du 27 Septembre au 1er Octobre, grâce à une météo très clémente, nous avons eu beaucoup de chance, la maturité s’est brusquement accélérée. Nous avons adapté la récolte en fonction de chaque parcelle, j’ai pu amener les Cabernets à bonne maturité, nous les avons rentrés le 3 Octobre. C’est l’un des avantages du réchauffement climatique, maintenant, nous vendangeons les raisins à parfaite maturité, ce qui n’était pas le cas il y a une quinzaine d’années.
J’ai pris garde à bien préserver le fruit au moment des vinifications, je n’ai pas fait de cuvaison trop longue et tout s’est très bien passé.
J’ai opté pour ne pas monter trop haut en température, je ne voulais pas extraire de tanins trop agressifs. Quant à l’élevage, j’ai diminué le pourcentage de barriques neuves, 25 % seulement afin que le boisé ne s’impose pas de trop dans le temps, masquant le fruit. Je goûte régulièrement le vin qui évolue très bien, ce 2021 a beaucoup de charme, d’élégance, il a un joli fruit, il est bien équilibré, je suis agréablement surpris.
J’ai regardé mon historique d’un point de vue climatique et d’après ce que je goûte, je retrouve dans mes notes, des similitudes avec 2014, certes, ce ne sera pas un grand millésime mais, franchement, ça sera très agréable, le vin est très charmeur.
Si on compare 2019 et 2020, personnellement je préfère 2019, c’est un vin charnu, d’une grande finesse, un vin “dentelle” comme je les aime, gras en bouche, plein, précis. Je trouve 2019 supérieur au 2020, en tout cas chez moi. Le 2020 est magnifique aussi, avec de beaux équilibres, des tanins bien fondus, soulignés par un joli boisé, un très beau millésime, nous avons eu quelques très jolis millésimes cette fin de décennie.”
Formidable Pomerol 2019, il est parfumé, harmonieux, savoureux et corsé mais tout en délicatesse, au nez subtil, intense, avec des notes d’épices douces, de bouche ample où se développent des nuances de pruneau et de sous-bois. Le 2018, au nez de petits fruits rouges mûrs et de cuir, avec des tanins veloutés, est un vin ample, complexe, très typé, tout en distinction. Le 2017, tout en séduction, au nez où prédominent les fruits surmûris, avec des nuances en bouche où l’on retrouve la framboise, la violette et le poivre, est un vin velouté. Beau 2016, de couleur intense, au nez puissant et subtil à la fois, aux senteurs de fruits mûrs (cassis, griotte) et de truffe, un vin qui commence à peine à se fondre, d’excellente garde.
Superbe 2015, au nez dominé par les fruits rouges à noyau et des notes de fumé, ample et volumineux, avec, en bouche, des connotations de cannelle et de petits fruits rouges macérés (fraise, myrtille), complexe et savoureux, de grande évolution. Le 2014, avec ces notes de fruits mûrs (cerise noire, myrtille), et de réglisse, est très structuré en bouche, puissant mais tout en élégance, parfumé au palais. Le 2013, est de belle teinte rouge intense, au nez marqué par des arômes de mûre et de réglisse, un vin ample (plus de Cabernet), persistant en bouche. Le 2012, se goûte particulièrement bien, d’un joli pourpre foncé, un vin solide, complexe et corsé, avec ces notes subtiles de cerise et de pruneau confits, typé. Le 2011, est fin, de très belle robe d’un grenat profond, aux arômes de fruits rouges avec des notes fumées subtiles.
Splendide 2010, d’une belle complexité aromatique fruité et élégant, bouche croquante, beaucoup de chair, un vin concentré en matière, aux tanins puissants et mûrs à la fois, très parfumé, dense et savoureux.
Exceptionnel 2009, à la fois puissant et velouté, concentré et parfumé, aux connotations typiques de mûre et de sous-bois, de belle structure, de couleur grenat intense, distingué, aux nuances de cerise confite et d’humus en finale, un vin d’un grand équilibre, de garde. Quant au 2008, il est dense et puissant, où dominent les saveurs de sous-bois et de fruits cuits, savoureux au palais, c’est un vin qui commence à se fondre, tannique, très typé du millésime, parfait sur un filet de veau en croûte de cèpes ou un pigeon rôti.
Vous allez aimer aussi leur Lussac-Saint-Emilion Château Poitou, également à la tête de son appellation. 
“Notre Lussac Château Poitou vieillit en barriques 12 mois, précise Jean-Luc Barreau, ce qui lui donne une belle aptitude de garde. Je tiens à valoriser mes Vins qui sortent toujours parmi les premiers en dégustation à l’aveugle. Je pars du principe que dans le temps les bons Vins se vendent toujours, donc mon objectif reste toujours la qualité. Je vais présenter ce vin en bouteilles lourdes, changer l’étiquette, des efforts qui soulignent la qualité des Vins.”
Le 2019, typécharpenté, riche et parfumé en bouche, avec ces notes subtiles de pruneau confit, allie structure et velouté, un vin gras, de garde. Beau 2018, où s’entremêlent les saveurs de sous-bois et de fruits surmûris, charnu et coloré, c’est un vin qui demande à se fondre, vraiment prometteur. Le 2017, qui réunit amplitude et suavité, de couleur grenat soutenu et intense, au nez de fruits surmûris et d’humus, bien corsé, est idéal sur, notamment, une souris d’agneau ou un filet de bœuf rôti. 
Tout en bouche actuellement, le 2016, qui sent la mûre, les épices et l’humus, de bouche persistante, de très bonne base tannique, mais c’est un vin tout en souplesse, plein de charme, que l’on apprécie sur des cotelettes d’agneau aux aubergines frites ou une rognonnade de veau. 
Le 2015 , associe couleur et matière, au nez complexe à dominante de prune et d’humus, aux tanins bien soyeux, de bouche ample avec cette saveur poivrée persistante. Quant au 2014, il est remarquable, c’est un vin très typé, aux tanins mûrs, très équilibrés, alliant charpente et souplesse, avec des arômes complexes de prune, de sous-bois et de réglisse, ample en bouche, et se débouche, notamment, sur un tournedos Rossini.

Clos RENÉClos RENÉ (POMEROL)
Jean-Marie Garde
Scea Garde-Lasserre
33500 Pomerol
Téléphone :05 57 51 10 41
Email : clos-rene-pomerol@wanadoo.fr

Une propriété familiale de 15 ha (60% de Merlot, 30% de Cabernet franc et 10% de Malbec).
Toujours ce grand Pomerol 2016, typé et particulièrement savoureux, de belle robe pourpre soutenu, aux notes de framboise et de cannelle, d’une grande harmonie, parfumé, séveux, un vin généreux. Le 2015, puissant en bouche, corsécharpenté, avec des arômes intenses (cassis, sous-bois, cuir), d’un beau rouge profond, est un vin dense, mais aux tanins fins, qui mêle structure et distinction. 
Goûtez également le Château Moulinet Lasserre 2016, un vin grascorsé, aux tanins puissants et mûrs, qui allie une belle structure tannique à une grande expression aromatique avec ce goût fumé, de bouche suave et velouté, de fort bonne évolution.

Château LAFLEUR du ROYPOMEROL Château LAFLEUR du ROYChâteau LAFLEUR du ROY (POMEROL)
Laurent Dubost
Catusseau
33500 Pomerol
Téléphone :05 57 51 74 57 et 06 84 54 52 88
Email : sarl.dubost.l@wanadoo.fr
Site : fr.chateaux-dubost.com

Un domaine situé à 60 m d’altitude, exposé sud-ouest, avec des vieilles vignes d’environ 40 ans, et encépagement à prédominance de Merlot noir (85%), de Cabernet franc (10%) et de Cabernet-Sauvignon (5%). Le vignoble bénéficie d’un sol de sable graveleux comportant une sous-couche abondante d’alios, appelée plus couramment dans la région “crasse de fer”.
Le vignoble n’est pas désherbé chimiquement mais travaillé régulièrement. Enfin, dans le souci de préserver la qualité de nos vins, les vendanges sont intégralement faites à la main, avec égrappage total. Les Châteaux de la famille Dubost ont été créés dès 1957 par Pâquerette et Yvon Dubost, ancien maire de Pomerol, fin connaisseur de l’histoire de la commune. Aujourd’hui, c’est Laurent Dubost, leur fils, diplômé d’école d’agriculture, qui gère l’exploitation.
Belle réussite avec ce grand Pomerol 2019, coloré et charnu, aux tanins fermes et soyeux à la fois, d’une jolie concentration, aux notes de groseille, d’humus et d’épices, un millésime ferme en bouche, de garde, naturellement. Le 2018, équilibré et dense, a des tanins fondus, très agréable avec ce nez de violette et de fruits rouges mûrs, qui associe distinction et richesse, ample et gras en bouche, il se goûte déjà très bien. Vous allez adorer son 2017, il est excellent, de bouche puissante et dense, aux tanins bien fondus, c’est un vin où s’entremêlent des notes de petits fruits rouges à noyau bien mûrs, d’humus et de réglisse. Très savoureux 2016, issu d’un terroir typique de sable graveleux comportant une sous-couche de crasse de fer (alios), aux arômes persistants et subtils de petits fruits rouges mûrs à noyau, il a des tanins soyeux, c’est un vin à la fois charnu et distingué. Même propriétaire que le Bordeaux Supérieur Château Bossuet.

Château MAZEYRESPOMEROL Château MAZEYRESChâteau MAZEYRES (POMEROL)
Direction : Alain Moueix
56, avenue Georges-Pompidou
33500 Libourne
Téléphone :05 57 51 00 48
Email : info@mazeyres.com
Site : www.mazeyres.com

Au sommet. Un vignoble de 25,5 ha de vignes sur des parcelles morcelées qui apportent leur complexité et leur complémentarité. Sols de graves et de sables de la terrasse de Pomerol et sous-Sols de graves ou de molasse riche en crasse de fer. L’encépagement a été repensé lors de l’achat récent d’une parcelle de 4 ha : 73% Merlot, 24,4% Cabernet franc et 2,6% Petit Verdot pour sa fraîcheur. Mazeyres est un magnifique manoir du XVIIIe siècle, entièrement restauré et parfaitement mis en valeur dans un bel écrin constitué d’arbres et de magnolias centenaires. Des fouilles ont permis d’exhumer de très belles poteries datant du IIIe siècle, vestiges de l’époque gallo-romaine et précieusement conservés au château.
Quatrième génération de viticulteurs et négociants libournais, Alain Moueix dirige la propriété et apporte son expertise et son savoir-faire issus du terroir. Conscient de ce potentiel unique, dès 1992, il décide de mettre en valeur ce vignoble afin que celui-ci puisse révéler son authentique expression. Il opte, dans un premier temps, pour une viticulture raisonnée et met en place une gestion parcellaire pointilleuse afin de révéler la diversité et la complémentarité de ces différents terroirs.
Enrichi de son expérience au sein du château Fonroque (100% en biodynamie depuis 7 ans), Alain Moueix a pu constater des changements notables en matière d’interaction entre la plante, le sol, le sous-sol et l’environnement produisant ainsi un effet d’authenticité et de finesse dans l’expression du terroir au sein des vins produits. Alain Moueix a apporté à Mazeyres son expertise et surtout une ouverture d’esprit certaine. La conversion à la Biodynamie a débuté par quelques parcelles en 2011. En 2012, la totalité de la propriété a été convertie.
Grâce à la Biodynamie, les vins ont, en plus de cette fraîcheur assez caractéristique, un côté aérien et une belle verticalité. La propriété est certifiée Bio depuis 2015.
Alain Moueix nous dit que “les vendanges 2021 me rajeunissent, je suis là depuis 1991 !
J’ai bien connu cela à l’époque… des périodes estivales chaudes puis froides… Nous avons attendu la maturité pour vendanger. Le 2021 est un millésime assez tardif. Les degrés d’alcool étaient assez faibles, nous allons produire des vins à 12,5-13°, il y a de bonnes acidités qui se tiennent, une belle fraîcheur, une jolie matière tannique assez fine, nous n’avons peut-être pas la richesse des derniers millésimes, mais, ce sont de jolis vins tout de même, qui seront prêts à boire plus rapidement que certains autres millésimes plus riches et, qui souvent, ont tendance à se refermer pendant 2 ou 3 ans.
2019 : l’été a été très chaud avec des périodes de canicule, la concentration qui augmentait rapidement, il a fallu se précipiter pour vendanger afin de conserver l’équilibre. 2019 a les caractéristiques des millésimes en 9 comme 1999, 2009. Beaucoup de richesse, tanins souples et suaves. La biodynamie a été extrêmement utile dans ces étés chauds, elle permet de préserver la fraîcheur et la vivacité des vins. Si on compare 2019 avec le 2020, je dirais que 2020 est plus classique, l’été a été plus marqué par la grosse chaleur, le vin présente une belle richesse, beaucoup de finesse dans les tanins, c’est un vin très agréable, très réussi, un grand millésime.”
Il a raison et on s’en aperçoit notamment avec ce splendide Pomerol 2019, c’est un vin riche en matière, au nez de violette et de sous-bois, tout en couleur, avec en bouche ces notes subtiles et intenses de kirsch et de fruits rouges surmûris, aux tanins puissants mais bien fondus, très harmonieux et prometteur.
Beau 2018, fin, gras, bien charnu, un vin très parfumé (violette, cerise noire), riche et subtil, où l’on retrouve au palais la groseille et les sous-bois en finale.
Le 2016, où, comme d’habitude, la finesse prédomine, de robe intense, au nez complexe où s’entremêlent les fruits cuits, alliant structure et élégance en bouche. 
Le 2015, au nez de fruits mûrs (griotte) avec quelques arômes de cuir et, en bouche, on retrouve les nuances de fruits rouges avec un côté soyeux et une belle longueur, c’est un grand vin alliant structure et velouté. “L’augmentation de la part de Cabernet franc (21%, colonne vertébrale) et l’arrivée du Petit Verdot (4%, acidité naturelle) dans l’assemblage, associées à la biodynamie (pécision, éĺégance et fraîcheur) marquent une étape importante dans la définition tannique et aromatique de ce cru.”

Clos du PÈLERINPOMEROL Clos du PÈLERINClos du PÈLERIN (POMEROL)
Norbert et Josette Égreteau, et Laeticia Bühler-Égreteau
3, chemin de Sales
33500 Pomerol
Téléphone :05 57 74 03 66 et 06 87 38 35 87
Email : egreteau.norbert@orange.fr

Le vignoble est dans la famille depuis 3 générations (3,50 ha, essentiellement plantés de Merlot à 80%, le Cabernet franc et le Cabernet-Sauvignon se partageant à parts égales les 20% restants).

Laeticia Bühler-Égreteau considère que “malgré le gel et le mildiou qui ont diminué la récolte, ce qui reste est qualitatif.

Elle propose à la vente cette année les 2016, 2018, 2019 puis les 2020 auxquels s’ajoutent les vins produits par ses parents soit : 2004, 2007, 2012, 2013, 2014 et 2015.”
Vous allez adorer comme nous ce très beau Pomerol 2019, il est riche en couleur comme en matière, au nez de fruits rouges à noyau et d’épices, très élégant, charmeur et typé, de belle garde. Superbe 2018, de bouche ronde, tout en harmonie, riche en couleur comme en matière, aux tanins structurés, que l’on peut commencer à savourer.
Le 2016, qui allie une finesse tannique à une rondeur en bouche persistante, est particulièrement charmeur, velouté, d’une très jolie finale avec ces notes de fumé et de fraise des bois surmûrie. Remarquable 2015, charmeur, au nez subtil où dominent le cuir et le pruneau confit, d’une très jolie concentration en bouche, aux tanins bien réels et fins, légèrement épicé, de garde. Beau 2014, corsé et gras, riche en couleur comme en matière, au nez de cerise et d’humus, très équilibré, classique, que vous pouvez commencer à déboucher avec un rôti de veau farci aux truffes ou un bœuf braisé aux carottes.
Achetez ce vin au prix direct propriété

Château PLINCEPOMEROL Château PLINCEChâteau PLINCE (POMEROL)
Scev Moreau
37, chemin de Plince
33500 Libourne
Téléphone :05 57 51 68 77
Email : chateauplince@gmail.com
Site : www.chateauplince.fr

Un vignoble discret qui possède un charme et une typicité indéniable, à des prix doux. 
“Nous sommes en restructuration de vignoble. 2022 : nouvelle plantation de 3890 m² (toujours d’un seul tenant aux vignes actuelles), ce qui agrandi notre vignoble qui passe de 8 ha 66 a 35 ca de vignes plantées à 9 ha 05 a 25 ca et modifie le pourcentage de cépage.
Quand toute la propriété Château Plince sera en production (d’ici 2024 et 2026) nous serons à 87% de Merlots et 13% de Cabernets francs. La moyenne de notre production annuelle n’est plus de 50 000 bouteilles mais de 55 000 bouteilles.”
Après une cuvaison en cuves ciment équipées d’un système de thermorégulation, la vinification (sous le contrôle de M. Toutoundji, œnologue) se fait pendant quinze mois en barriques de chêne dont un tiers est renouvelé chaque année. Le vin qui se caractérise par son moelleux et sa souplesse est un vin “qui plaît beaucoup aux dames”.
Franchement, ce Pomerol 2019 est vraiment remarquable, il est parfumé, harmonieux, au nez subtil, intense, avec des notes d’épices douces, charnu, de bouche ample où se développent des nuances de pruneau et de sous-bois. Superbe 2018, de couleur pourpre, au nez confit, aux tanins très harmonieux, c’est un grand vin typé, avec des nuances de cassis et de cuir, d’une grande richesse, que l’on vous conseille sur une terrine de perdreau ou un foie gras de canard pané, poêlé aux poires.
Le 2016, médaille d’Or à Paris, est charnu, c’est un vin riche en bouquet comme en matière, tout en bouche, aux tanins équilibrés, complet, élégant, aux notes de truffe, d’une grande harmonie. Le 2015, c’est un vin très harmonieux, complet, au nez de prune et de violette, une pointe d’épices, charnu en bouche mais tout en subtilité.

Le 9 septembre 1987, un décret reconnaissait l’appellation d’origine contrôlée Pessac-Léognan. Le terroir se compose de terrasses construites par la Garonne lors des grandes crues millénaires qui ont apporté une grande variété de débris caillouteux, venus parfois de très loin, notamment des Pyrénées ; ces débris, multicolores, usés au point d’être polis, voire luisants, après la pluie, sont plus ou moins enrobés de terre ou de limon. Les graves de Pessac-Léognan reposent donc sur un sous-sol d’argile, de sable, d’alios, de calcaire et de faluns. Elles sont témoins des cours anciens de la Garonne, mis en place depuis la fin de l’ère tertiaire puis durant le quaternaire au fur et à mesure que passaient les époques glaciaires. Ces graves, composées de graviers, galets roulés par les eaux, ont une épaisseur variant d’une vingtaine de centimètres à 3 m et plus. La variété du cailloutis est exceptionnelle avec des quartz et quartzites ocre, blancs, rouges et roses, des jaspes, agatoïdes, silex et lydiennes… savant mélange harmonieux et chatoyant. Réfléchissant parfaitement le rayonnement solaire, la grave redistribue progressivement la chaleur sur les grappes. Inscrits dans un relief mamelonné, les dépôts de graves forment des croupes particulièrement bien dessinées dans le paysage, bénéficiant d’une excellente exposition avec des pentes toujours assez fortes pour assurer un drainage naturel. Celui-ci est renforcé par un réseau hydrographique important de petits cours d’eau et d’affluents de la Garonne.

LES GRANDS COUPS DE CŒUR DE L’ANNEE

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Château BOUSCAUT
Domaine de CHEVALIER
Château de FRANCE
Domaine de GRANDMAISON
Château HAUT-LAGRANGE
Château LAFARGUE
Château LUCHEY-HALDE

L’aire d’appellation (3 200 ha) comprend Châteauneuf-du-Pape et déborde sur une partie des communes avoisinantes de Bédarrides, Courthézon, Sorgues et Orange. Les sols, plus ou moins profonds, très caillouteux, sont constitués pour l’essentiel de gros quartz roulés mélangés à de l’argile rouge sableuse. Ces gros galets roulés, amoncelés autrefois par le glacier du Rhône, fournissent à la vigne des conditions exceptionnelles de maturation. C’est le secteur le plus sec des Côtes du Rhône ; le vent dominant est le mistral, l’ensoleillement est de 2 800 heures par an, la chaleur emmagasinée par les cailloux dans la journée est restituée la nuit, provoquant un “effet de four”. Les plus anciennes données historiques du vignoble remontent aux premiers papes d’Avignon. Clément V, précédemment évêque de Bordeaux, y possédait une vigne dénommée par la suite “Pape-Clément” ; Jean XXII et ses successeurs avaient, eux, fait de “Châteauneuf” leur résidence champêtre. L’autre grande particularité de ces vins réside dans leur encépagement, constitué par 13 plants. Les vins blancs offrent un bouquet floral duquel s’échappent des parfums de fleur de vigne, de lis ou de narcisse. Les vins rouges sont de couleur intense, puissants, de garde.

LES GRANDS COUPS DE CŒUR DE L’ANNEE

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Domaine l’ABBE DINE
Domaine Juliette AVRIL
Château BEAUCHENE
Domaine MAS SAINT LOUIS
Domaine André MATHIEU
Domaine La MEREUILLE
MOURIESSE VINUM
Famille SABON DE ROCHEVILLE

Château BOIS CARRÉMÉDOC Château BOIS CARRÉChâteau BOIS CARRÉ (MÉDOC)
David Renouil
1, rue de Mazails
33340 Saint-Yzans-de-Médoc
Téléphone :05 56 09 08 12 et 06 08 68 45 61
Email : chateauboiscarre@outlook.fr
Site : www.chateauboiscarre.com

Vignoble de 6 ha (50% Merlot, 50% Cabernet-Sauvignon), planté sur des croupes caillouteuses, sablo-argileuses et argilo-calcaires. Il est majoritairement situé près de l’estuaire de la Gironde, celui-ci jouant un rôle de protecteur et régulateur climatique essentiel à la production d’un vin de grande qualité.
Château Bois Carré, ce nom n’a pas été choisi par hasard. Il se trouve que l’une de nos parcelles se situe aux abords du site archéologique de la villa gallo-romaine du « Bois Carré » datant du 1er siècle après JC. Gage de l’intérêt de nos ancêtres pour la qualité et la richesse de ce terroir nord médocain. Souhaitant créer un vin qui me ressemble, c’est après l’acquisition d’une parcelle familiale datant de 1963, portant le nom du « Cerisier », que le Château Bois Carré produit son premier millésime en 1999. Les années qui suivent voient la construction d’une cuverie tout inox, d’un chai à barriques, ainsi que d’une salle de dégustation. Ceux-ci nous permettant d’élaborer nos différents millésimes tout en alliant traditions et modernité.”
Séduisant Médoc 2018, de robe grenat, charnu, au nez complexe (cerise, épices…), ample, aux notes d’humus, de pruneau et de cassis au palais, un vin tout en bouche, aux tanins mûrs et puissants, idéal sur un bœuf sauce béarnaise ou une brouillade de truffes. Très réussi, ce Médoc 2017, médaille d’Argent au concours de Bordeaux 2019, de couleur soutenue, au nez où s’entremêlent des notes d’épices et de fruits rouges mûrs, charpenté et riche.
Le 2016, médaille d’Argent concours Bordeaux 2018, corsé et savoureux, aux tanins amples, soyeux et très bien équilibrés, un vin au nez intense (mûre, groseille, épices…), de belle garde. 

Château Le BOURDIEUMÉDOC Château Le BOURDIEUChâteau Le BOURDIEU (MÉDOC)
Guy Bailly
1, route de Troussas
33340 Valeyrac
Téléphone :05 56 41 58 52
Email : guybailly@lebourdieu.fr
Site : www.lebourdieu.fr

Vignoble de 47 ha plantés sur un sol de formation caillouteuse mêlée de sable et d’argile (c’est ce que l’on appelle des croupes). Construit vers 1830 par Philippe Delacourt, reconnu Seigneur du Bourdieu, dans le style des maisons de maître du XIXe siècle, le Château apparaissait déjà dans la 2e édition du Féret (1878) ainsi que dans la 1ère classification des Crus Bourgeois de 1932. De la taille des vignes en hiver à l’embouteillage, des hommes passionnés participent à la production de ce vin fin, élaboré dans la pure tradition médocaine.
Remarquable Médoc 2019, il a un nez puissant avec des notes d’épices douces, de truffe et d’humus, bien charnu comme il se doit, ample et harmonieux, qui mérite une cuisine élaborée. Le 2018, est tout en couleur et en matière, au nez subtil dominé par des senteurs persistantes de fumé, d’humus et de cerise noire, de bouche ample. Le 2017, 50% Merlot, 49% Cabernet-Sauvignon et 1% Petit Verdot, âge moyen des vignes 32 ans, 12 mois en barriques de chêne, d’une belle couleur aux reflets violets, est un vin qui mêle structure et distinction, très classique, parfumé, avec ces notes d’humus et et de fruits surmûris. Beau 2016, tout en arômes et structure, d’une belle ampleur, un vin qui sent la fraise des bois et l’humus, aux tanins fermes et soyeux à la fois, d’une finale complexe, de garde, bien sûr. Le 2015, est vraiment remarquable, de robe grenat intense, équilibré, aux notes de cassis bien mûr, avec des nuances fumées, puissant, corsé, un vin qui commence à se fondre. 

Château CASTERAMÉDOC Château CASTERAChâteau CASTERA (MÉDOC)
Thomas C. Press – Directeur : Jean-Pierre Darmuzey
Rue du Bourg
33340 Saint-Germain-d’Esteuil
Téléphone :05 56 73 20 60
Email : chateau@castera.fr
Site : www.chateau-castera.com

Avec ses 63 ha de vignes sur sol argilo-calcaire, l’âge moyen du vignoble est de 28 ans, la parcelle la plus âgée ayant été plantée en 1930. Le vignoble se compose de 65% Merlot, 25% CabernetSauvignon, 5% Cabernet franc, 5% Petit Verdotterroir 60% argilo-calcaire, 40% graves Pyrénéennes et une forte densité à l’hectare : 7500 pieds/ha.
Après la période chaotique de la fin du XIXe, dûe essentiellement à la mévente des vins provoquée par la crise phylloxérique, les Verthamon sont obligés de vendre le Château Castera. Monsieur Destanque en profite, relance les ventes, se sépare de la propriété en 1922 au profit de Monsieur Degonde.
Cette famille conservera le Château Castera pendant près de 50 ans. Au début des années 1970, la société Alexis Lichine reprend le domaine et lui donne un élan commercial international.
En 1986, Carl E. Press (père de l’actuel propriétaire) et Dieter Tondera s’associent pour acheter le Château Castera au négociant bordelais. Un grand chantier de rénovation est alors entrepris. Pas un pan de mur où la truelle du maçon ne soit passée. Pas un rang de vigne où le vigneron ne soit intervenu avec le plus grand soin.
Après le retrait de Dieter Tondera en 2010, Thomas C. Press, le fils de Carl E. Press, prend les commandes de la propriété. Il insuffle une nouvelle dynamique, en insistant sur la qualité (sélection des parcelles, tri rigoureux des raisins), et sur la renommée du Château.

https://www.youtube.com/embed/pq68vQmQ5uo

Coup de cœur pour ce Médoc Cru Bourgeois Supérieur 2019, qui mêle charpente et finesse, il est bien charnu, très parfumé en bouche (prune, cuir), d’un bel équilibre, typique de ce grand millésime classique. Le 2018, très équilibré, aux arômes d’épices, de violette et de poivre, un vin alliant une finesse tannique à une rondeur en bouche persistante, d’une très jolie finale. Le 2017, 65% Merlot, 25% Cabernet Sauvignon, 5% Cabernet franc et 5% Petit Verdot à dominante de fruits frais et d’humus, aux tanins puissants et moelleux à la fois, est une réussite, de robe intense, au nez persistant, très équilibré en bouche, corsé et dense.
“Le 21 janvier 1616, Anthoinette de Montaigne, Dame Darsac et du Castera signait un acte de vente de son vin pour 380 Livres Tournois. Ce document considéré comme un des plus anciens actes de vente de vin du Médoc est exposé dans la tour carrée du Castera. En l’honneur de ce moment historique, nous avons donné le nom d’Anthoinette au vin blanc du Château Castera.”
Une réussite, ce Bordeaux blanc 2020, pur Sauvignonterroir argilo-sablonneux- calcaire, très équilibré, parfumé et persistant, bien sec et complexe en bouche, alliant structure et finesse, c’est un vin qui nous a beaucoup plu, fleurant le citron, la pêche et l’aubépine, tout en bouche, que vous pouvez prévoir avec des petits pavés de lotte au fenouil ou des calamars glacés aux tomates, par exemple.

Château LAYAUGA-DUBOSCQMÉDOC Château LAYAUGA-DUBOSCQChâteau LAYAUGA-DUBOSCQ (MÉDOC)
Henri, Bruno et Hugues Duboscq
35, chemin de Lescapon
33340 Queyrac
Téléphone :05 56 59 30 54
Email : infos@haut-marbuzet.net

Henri Duboscq (voir Haut-Marbuzet) et sa sœur Anne-Marie se sont associés à Philippe Jorand dans ce vignoble de 12 ha qui s’étend sur les communes de Gaillan et de Queyrac.

https://www.youtube.com/embed/_GtsVkEcxeI

Superbe Médoc cuvée Renaissance 2018, qui développe un bouquet complexe où s’entremêlent des notes de cassis et de cannelleharmonieux, riche et parfumé, un vin très équilibré et de belle matière, à savourer sur un coq au vin ou un filet d’agneau aux échalotes confites, par exemple.
La cuvée Renaissance 2017, gras, dense, à la fois riche et souple, où s’entremêlent des notes de fruits cuits et de truffe, un beau vin très classique, épicé, toasté, un beau volume en bouche avec des tanins fins.
Le Médoc 2018, plus souple, mêle une rondeur tannique et une belle ampleur en bouche, d’une très jolie finale avec des notes de fumé et de fraise des bois surmûrie, idéal sur un foie de veau à la vénitienne ou une cassolette de rognons de veau à la moutarde. Une vraie gourmandise, le 2016, de bouche délicate, charpenté et équilibré, parfumé (griotte, humus…), c’est un vin intense au nez, ample en bouche, velouté. 
Le 2015, a une belle robe rubis foncé, un vin représentatif de ce grand millésime, très parfumé au nez (griotte, fumé), tout en distinction, aux nuances de cassis et de sous-bois au palais, tanins soyeux mais denses, belle garde.
Achetez ce vin au prix direct propriété

Château du PERIERChâteau du PERIER (MÉDOC)
Bruno Saintout
19, route de Lesparre
33340 Saint-Christoly-Médoc

Email : contact@vignobles-saintout.fr
Site : www.vignobles-saintout.com

Beau Médoc La Gloire du Paysan 2019, à parts égales de Cabernet-Sauvignon et de Merlot, au nez de violette et de sous-bois, avec en bouche ces notes de prune et de cassis surmûris, des tanins puissants mais bien fondus. Le 2018, fidèle à lui-même, aux notes de framboise et de cannelle, d’une grande harmonie, séveux, il est généreux et persistant en bouche, de belle garde. Le 2017 (médaille d’Or Paris 2019), réunit concentration aromatique et souplesse, aux notes de griotte mûre, avec cette pointe de poivre séduisante, c’est un vin coloré, charnu, de bouche soyeuse mais puissante, parfait, par exemple, sur une estouffade de joue de bœuf ou une côte de veau grillée.

Prolongement des terres du Médoc, le vignoble des Graves a été de tout temps rapproché historiquement et géographiquement de celui du Médoc. Là aussi la terre est graveleuse (le mot “graves” vient de là), pauvre, mais secourue par un climat exceptionnel et des vignerons qui ont écrit l’histoire du Bordelais. Ici, on trouve quelques-uns des plus beaux rapports qualité-prix-plaisir du bordelais !

Château D'ARRICAUDGRAVES Château D'ARRICAUDChâteau D’ARRICAUD (GRAVES)
Isabelle Labarthe

33720 Landiras
Téléphone :05 56 62 51 29
Email : chateaudarricaud@wanadoo.fr
Site : www.chateau-darricaud.fr

L’origine du domaine est très ancienne et nous devons son aspect actuel au Comte Joachim de Chalup. Il entra chez les mousquetaires gris en 1772, devint conseiller du Roi en 1783, puis Président du Parlement de Bordeaux. Incarcéré sous la Terreur au château-prison de Cadillac, puis libéré, il fût nommé premier Président de la Cour Royale d’Angers sous la Restauration.
Le domaine fût l’objet d’agrandissements avec des cé́pages de choix. Depuis trois générations, la famille Bouyx-Trénit, très attachée à ce terroir et à son histoire, œuvre pour le mettre en valeur. Aujourd’hui, Isabelle Labarthe poursuit avec passion les mêmes objectifs. Le vignoble sétend sur 23 ha d’un seul tenant. Sa partie haute est recouverte d’un manteau de graves typiques argileuses, en bas de pente affleurent les sols rouges argilo-calcaires à̀ astéries. certification HVE (Haute Valeur Environnementale).
Œnotourisme de charme sur place : l’équipe vous accueille toute l’année sur rendez-vous pour vous faire découvrir ses différentes cuvées dans une ambiance chaleureuse et décontractée. Véritable opportunité pour comprendre et apprécier le travail du vigneron, ces dégustations sont également l’occasion d’échanger autour des meilleures alliances vins-mets au cœur d’un terroir de prestige.

“Nous avons été fortement gelés nous dit Isabelle Labarthe, d’où petite récolte
mais nous avons bien maitrisé la situation malgré ces -60 % .
Bien que cette année fut compliquée, elle nous a cependant permis d’obtenir un vin de qualité, plus
classique à cause du décalage des vendanges, un vin fraisfruité qui correspond à la demande
actuelle avec des arômes de fruits rouges, fraises, notamment.
Les ventes se porteront cette année sur les rouges 2016, 2018, 2019 et pour les blancs, sur les 2019 et 2020.”

Vous allez aimer comme nous son graves rouge 2019, au nez complexe dominé par la cerise et l’humus, coloré et charpenté, de bouche puissante, avec ces nuances de mûre et de musc en finale, de garde, parfait, notamment, sur un pot-au-feu de foie gras ou une épaule d’agneau. Le rouge 2018, est un vin où l’intensité s’allie à la souplesse, avec au palais ces nuances caractéristiques d’épices (cannelle, muscade) et de griotte, aux tanins équilibrés. Superbe graves blanc 2019, au nez dominé par les agrumes, suave, tout en persistance aromatique, tout en souplesse, un vin charmeur.

Château BRONDELLEGRAVES Château BRONDELLEChâteau BRONDELLE (GRAVES)
Jean-Noël Belloc

33210 Langon
Téléphone :05 56 62 38 14
Email : chateau.brondelle@wanadoo.fr
Site : www.chateaubrondelle.com

Au XVe siècle, selon les terriers (cadastre actuel), la propriété dépendante de la seigneurie du château de Roquetaillade – on retrouve des traces dans les documents historiques, où le lieu-dit Pasquire est dit. A cette époque, la maison actuelle n’existait pas encore. Notamment, la propriété actuelle apparaît. A la fin du XVIIIe, la famille Lansac devient propriétaire. La famille Dupuy s’en porte acquéreur en 1846, époque à laquelle ils sont construits dans un bâtiment pour l’élevage du vin. Dans le Féret de 1893, le Domaine de Brondelle est la cité, la production est alors de 4 tonneaux de vin rouge et 2 tonneaux de vin blanc (moelleux). Louis Turtaut, grand-père de l’acteur vigneron, achète la propriété en 1927. En 1968, D. et R. Belloc ont donné l’orientation de leur propriété définitive, soit 8 ha, afin de profiter au maximum du terroir exceptionnel de Brondelle, c’est-à-dire des graves pauvres permettant l’obtention de grands vins.

“La gelée a perturbé les vendanges, nous signale Jean-Noël Belloc, provoquant une perte de récolte de 35% pour les graves blancs et de 50% pour les graves rouges, quant au Sauternes, la récolte sera nulle.
Ces petites quantités de vin donneront un millésime à boire rapidement.
Nos ventes cette année : Brondelle rouge 2019, Brondelle blanc 2020 et notre Sauternes 2019. Notre seul but : l’amélioration de la vigne.”

Beau graves château Brondelle Classic rouge 2019, Merlot et Cabernet-Sauvignon, très charmeur comme il se doit dans ce grand millésime, aux tanins fins, de bouche fruitée et charnue, un vin charpenté, aux nuances de mûre et d’humus. Excellent 2018, il est corsé, au nez de petits fruits rouges à noyau et de fumé, charmeur, c’est un vin aux notes d’épices en bouche. Joli graves Classic blanc 2020, bien structuré en bouche, avec des arômes très fins et rafraîchissants d’agrumes, rond et floral en finale.
Le Grand Vin Rouge 2018, est vaiment remarquable, de robe grenat intense, équilibré, aux notes de cassis bien mûr, avec des nuances fumées, puissant, corsé, un vin qui commence à se fondre. Bien réalisé, ce Grand Vin Blanc 2020, au nez subtil, de bouche ample, suave et harmonieuse, avec ces arômes de fruits de la passion et de fougère, très séduisant en finale.
Et toujours le séduisant Sauternes château Fontaine 2019, aux connotations florales délicates, de bouche onctueuse, élégant et complexe, intense, alliant puissance et distinction, d’une belle ampleur en finale avec des connotations de pain brioché.

Château de CHANTEGRIVEGRAVES Château de CHANTEGRIVEChâteau de CHANTEGRIVE (GRAVES)
Famille Lévêque
44, cours Georges Clémenceau
33720 Podensac
Téléphone :05 56 27 17 38
Email : courrier@chateau-chantegrive.com
Site : www.vinsdusiecle.com/chateauchantegrive
Site : www.chantegrive.com

Au sommet. Grâce aux patients efforts de remembrement accomplis par la famille depuis quarante ans, le Château de Chantegrive est devenu un superbe vignoble doté d’excellents terroirs constitués de graviers roulés mélangés à des sables fins s’appuyant sur une structure argilo-calcaire.

“Ce millésime 2021 a vraiment soufflé le froid et le chaud, nous indique Marie-Hélène Levêque, faisant suite à une période hivernale trop clémente et à un printemps précoce, les gelées des 7-8 et 9 Avril ont eu des conséquences redoutables sur le volume de vendange.
Nul doute que ce millésime sera exceptionnel en blanc. Avec un été régulier, sans période de canicule, les vendanges des blancs ont débuté sous les meilleurs auspices fin Août-début Septembre, le résultat sera éclatant de vivacité, de complexité aromatique et de longueur entre les Sauvignons (60%) et les Sémillons (40%).
Pour les rouges, nous allons faire face à une situation inédite… mais fort intéressante : compte-tenu de la plus grande sensibilité des Merlots aux gelées d’Avril, l’assemblage final fera la part belle aux Cabernets-Sauvignons, ces derniers ont mûri par grand beau temps sec et frais sur Octobre, ils se révèlent aujourd’hui exceptionnels et dotés d’une très belle structure tannique.
Nous pouvons déjà dire que ce millésime rouge conservera une belle fraîcheur avec des degrés en légère baisse de quelques dixièmes comparativement aux millésimes très “solaires”, mais aussi et surtout, une belle densité, avec beaucoup de matière en fruits et en tannins, de bon augure pour des vins de garde.

La demande du secteur CHR (cavistes et restaurateurs) était croissante, disposer de vins très qualitatifs, avec un objectif de consommation différente, des vins frais, croquants et gourmands en particulier sur les rouges, sans avoir besoin d’attendre une maturité de 5 et plus, mais aussi sur les blancs pour les restaurants de la bande côtière plus spécialisés poissons et crustacés qui recherchent plus de tension, nous devions y répondre par une offre adaptée et cohérente. C’est chose faîte depuis l’an passé ! Nous avons fait le choix d’une gamme disruptive des codes traditionnels bordelais qui arbore sur chacune de ses trois étiquettes une espèce d’oiseau endémique rappelant les caractéristiques de la cuvée. Le Panache (Huppe Fasciée), L’Origine (La Grive), La Pureté (L’Aigrette Garzette).

Concernant l’élevage, Chantegrive prône le fruit et la modernité. Ces cuvées sont faites pour réconcilier les jeunes générations avec les jolis vins bordelais. L’élevage se partage entre cuves et barriques, sans jamais tomber dans la caricature. Les vins sont généreux, parce que c’est le caractère de la famille, mais ils sont surtout équilibrés et élégants.
Cette nouvelle gamme ““Les Oiseaux de Chantegrive” se décline en trois vins ; “La Pureté”, vin blanc tout en fraîcheur élevé en cuves sur lies fines qui révèle des notes de pamplemousse et de fleurs blanches ; “Le Panache”, qui est la déclinaison de notre célèbre Cuvée Caroline, élevé en barriques de 2 vins, un vin délicat et élégant, et enfin “L’Origine” en rouge, aux arômes de cerises noires et de petits fruits rouges avec des notes d’épices douces.
Afin de nous prémunir contre les effets dévastateurs des gels printaniers, le Château de Chantegrive vient d’investir dans des tours antigel que nous venons d’installer en Février 2022 sur un périmètre de 15 ha de parcelles plus sensibles, soit près de 20% de la surface de vigne en production.
A la vente : la splendide cuvée Henri Lévêque rouge 2012, couleur rubisbouquet séduisant et complexe avec des notes d’épices et de fruits noirs mûrs. En bouche les tanins sont élégants, le vin est charnu et croquant avec une finale épicée. Les 2016 sont également très recherchés.
Le Chantegrive rouge 2016, de couleur sombre et profonde, aux arômes de fruit éclatant avec une fantastique trame tannique à la fois dense et soyeuse, et enfin une acidité contenue qui se transforme en fraîcheur gourmande. Il sera suivi très rapidement par le 2018 qui mérite encore quelques mois de patience.
Toujours remarquable, le Chantegrive blanc Cuvée Caroline 2017, élevé en barriques de chêne français, il est dense, séveux, avec une couleur profonde, concentrée, et des arômes de vanille et de fleurs blanches. Un vin blanc parfumé, harmonieux alliant couleur et matière.
Le millésime 2018 est notre bestseller du moment, elle est dense avec des arômes d’abricot juteux, de brioche et de beurre frais. Un vin blanc acidulé, parfaitement équilibré et volumineux en bouche !
Les Chantegrive blanc 2019 sont séducteurs et ravissent les amateurs de crustacés et poissons, ils sont à la fois tendus et gourmands en bouche, avec des notes de fleurs d’acacias, de citrus et de pêches de vigne.
Notre Cérons 2015 blanc liquoreux, est un vin tout en finesse, à la robe jaune d’or, avec de subtils reflets ambrés. Au nez, toute la rondeur et la fraîcheur de ce vin se traduisent par des notes miellées, safranées et épicées. Il faut se dépêcher, mais rassurez-vous … bientôt nous passerons au fameux 2018 !”

Beau Chantegrive blanc Cuvée Caroline 2020, 60% Sauvignon et 40% Sémillon, élevé en barriques (50% neuves) pendant 9 mois avec bâtonnages réguliers,où s’entremêlent des nuances d’abricot confit et de fleurs fraiches, d’une douce onctuosité, un vin ample, classique, qui mêle finesse et structure et s’associe, notamment, à un veau à la crème ou des Saint-Jacques aux poireaux.
Joli Chantegrive blanc 2020, il est tout en finesse, tout en arômes, aux senteurs de lis et de poire, de bouche suave et délicate, d’une belle persistance, parfait sur un crabe farci. Remarquable Chantegrive rouge 2019, 60% Merlot et 40% Cabernet-Sauvignon, élevage en barriques (50% neuves) 12 mois, il est coloré, de bouche puissante et dense, aux nuances de fruits rouges et de musc, d’une structure soutenue, charnu, d’une finale complexe. Le 2018, mêlant charpente et distinction, c’est un vin d’une jolie concentration), aux notes de groseille, de fumé et de poivre, de belle évolution comme en atteste ce 2016, il a des connotations subtiles de fraise macérée et d’épices, puis des notes de fruits noirs et de cannelle, avec des tanins très équilibrés.
Jolie gamme “les Oiseaux”, avec ce Graves blanc Les Oiseaux de Chantegrive Le Panache, au nez fleuri, de robe pâle, brillante et limpide, qui associe la vivacité à l’élégance, d’une certaine complexité aromatique où l’on retrouve des nuances de citron, avec une jolie note de vivacité très agréable en finale. Le Graves blanc Les Oiseaux de Chantegrive La Pureté, a un bouquet unique d’agrumes frais, d’une très bonne acidité, d’une belle fraîcheur persistante, un vin qui se goûte parfaitement aujourd’hui, sur, par exemple, une truite ou un boudin blanc truffé.
Le gourmand Château de Chantegrive Cérons 2015, est un vin tout en finesse, à la robe jaune d’or, avec de subtils reflets ambrés. Au nez, toute la rondeur et la fraîcheur de ce vin se traduisent par des notes miellées, safranées et épicées.

Château du GRAND BOSGRAVES Château du GRAND BOSChâteau du GRAND BOS (GRAVES)
André Vincent, Marie Vincent-Rochet et Lou Rochet
Lieu-dit Grand Bos
33640 Castres
Téléphone :06 75 20 59 39 et 06 75 20 59 39
Email : chateaugrandbos@gmail.com
Site : www.vin-grand-bos.com

Au sommet. André Vincent, tout en restant actif à ses côtés, a transmis à sa fille, Marie Vincent-Rochet, la responsabilité de la Scea du Château du Grand Bos dont elle est gérante et la propriété du Gfa de Gravesaltes, détenteur du foncier.

“Nous avons réussi à limiter les dégâts pour ce 2021, nous indique Marie Vincent-Rocher. Nous avons subi la gelée printanière mais finalement avons été moins impactés que les autres.La vendange était assez belle, ce que nous avons à l’élevage est plutôt prometteur et nous sommes assez satisfaits.
A la vente, nous proposons Nat’20, rouge 2021 nos mini cuvées “Natur”, des vins sans aucun intrant. Ma fille, Lou, a commencé cette démarche en 2020, d’abord par conviction personnelle et, depuis le vin plait beaucoup et a reçu un très bon accueil des dégustateurs. C’est un vin très net, très équilibré, très droit.
Château Grand Bos rouge 2019 a un nez magnifique de fruits rouges, c’est un vin porté par le fruité, avec toutefois du corps, ce qui est très agréable comme équilibre.
Château Grand Bos Blanc 2020 est un vin floral très agréable, plus fleurs que fruits. Nous proposons deux vins, l’un élevé en fûts de chêne, et l’autre en cuves. L’un est plus typé Sémillon puisque nous l’élevons sous bois, c’est un vin plus complexe, de garde, l’autre cuvée Spinoza, est plus frais, très attrayant.
Nous commercialisons actuellement Château Vieille France Rouge 2016 et le Blanc 2018.
Les vins bénéficient d’un élevage de deux ans pour le rouge et d’un an pour le Blanc.
Notre démarche œnotouristique se poursuit, dès cet été, nous envisageons de faire des dégustations accompagnées d’assiettes.”

On est bien au sommet avec ce Graves rouge 2019, riche en couleur comme en matière, au nez complexe de fruits rouges à noyau et d’épices, très élégant, de garde. 
Le 2018, avec un bouquet persistant et corsé, des arômes de sous-bois et de griotte, fondu, de bouche dense, légèrement épicée, aux tanins riches et veloutés à la fois, complexe, très réussi, de garde bien sûr. Le 2017, est complet et puissant, aux nuances de cerise confite, alliant structure et élégance en bouche, avec une prédominance de cassis, de mûre et de poivre, très bien équilibré. Superbe 2016, très parfumé au nez (griotte, fumé), il est dense, tout en distinction, aux notes de cassis et de sous-bois en bouche, aux tanins fermes mais tout aussi veloutés. Séduisant également, le 2015, de robe soutenue, nez expressif au fruité intense, bouche ronde aux tanins particulièrement souples et d’une ampleur séduisante.
Séduisant Grand Bos Graves Blanc 2019, il est tout en finesse, aux nuances d’abricot et de grillé, d’un bel équilibre, aux senteurs persistantes de fruits frais et d’une très jolie finale. Il y a aussi le Graves Blanc Château La Vieille France 2019, associant rondeur et nervosité, au nez de noisette, de bouche ronde et parfumée. Le Graves rouge Château La Vieille France 2016, développe un nez complexe où dominent la fraise des bois mûre et l’humus, très bien élevé, de robe profonde, de bouche classique, un vin corsé et gras, aux tanins bien présents et fondus à la fois, un millésime séducteur.

Château HAUT-CALENSGRAVES Château HAUT-CALENSChâteau HAUT-CALENS (GRAVES)
Thierry Yung
10, allée des Aulnes
33640 Beautiran
Téléphone :05 56 67 05 25 et 06 75 02 15 79
Email : vignobles.tyung@orange.fr

Les origines viticoles de cette exploitation remontent à des temps assez lointains. Une partie de cette propriété a appartenu au général Eugène Dubern qui s’est particulièrement distingué en Afrique et notamment en Algérie (1839 et 1840). En 1879, M. Révolat, jeune propriétaire de l’époque, reçoit une médaille d’or pour l’une de ses récoltes; depuis, beaucoup d’autres récompenses ont suivi. A la fin de la décennie des années 1970, M. Albert Yung, s’attache à en reconstituer entièrement le vignoble et à moderniser chais et cuverie.
Thierry Yung dirige cette propriété viticole qui se compose des appellations : GravesBordeaux Supérieur et Bordeaux avec principalement des cépages rouges sélectionnés de Merlot et de Cabernet-Sauvignon.

Thierry Yung nous dit “qu’en 2021, la récolte a été très petite à cause du gel ; malgré cela, le vin produit est de belle qualité. C’est un vin fruité, facile à boire avec des degrés un peu plus bas que les années précédentes. 2021 est déjà agréable à déguster “sur le fruit”, que ce soit en Graves ou en Bordeaux Supérieurs.
Le Bordeaux rosé plait beaucoup, il est très tendance, d’une couleur très pâle, un peu plus léger en alcool et surtout très fruité. J’augmente ma production de rosé chaque année car il a du succès. Je livre beaucoup de restaurants à Arcachon qui m’en commandent beaucoup.
A la vente, nous proposons le Graves Château Haut-Calens 2018, le Bordeaux Supérieur Château Croix de Calens 2018, le Rosé 2021 et notre cuvée Spéciale Fûts de chêne, pour lequel je termine le 2015, le 2018 lui succède, ce sont deux millésimes assez similaires d’ailleurs. Un vin d’une belle fraicheur aromatique, avec des notes de fruits noirs, de toasté, de vanille, un vin pas trop boisé qui plait beaucoup.
Je plante 2 ha 20 de Graves cette année, en rouge, j’ai plus de demande que pour le blanc qui était une trop petite production.
Actuellement, je reconsidère mon vignoble, la propriété est certifiée HVE, nous faisons des efforts concernant les produits phytosanitaires. J’arrache certaines parcelles de Bordeaux, j’ai encore des terrains à replanter très qualitatifs. Je ne veux pas augmenter ma production, je monte en qualité !”
Remarquable Graves Château Haut-Calens rouge cuvée Spéciale 2018, élevé en Fûts, structuré, bien charnu, ample en bouche, aux nuances de cassis et de poivre, aux tanins amples mais doux. Le 2015, où dominent des notes de myrtille et de cannelle, se goûte parfaitement bien avec un lapin à la moutarde ou un filet d’agneau aux échalotes confites. Superbe et friand Bordeaux Croix de Calens rosé 2021, très fruité, d’un bel équilibre, aux notes de fraise et de rose, en bouche, une petite note perlée dévoile cette explosion de fruits frais.
On se régale aussi avec son Graves Château Haut-Calens rouge 2018 , il a un nez expressif avec beaucoup d’élégance, des arômes de fruits rouges bien murs, puis toasté, un vin très soyeux et qui va encore se bonifier. Beau 2016, il est élégant, aux tanins savoureux, coloré et intense au nez comme en bouche, c’est un vin charmeur, avec de la matière. Très joli Bordeaux Supérieur rouge Château Croix de Calens 2018, avec ces senteurs bien marquées de cerise mûre, de poivre et de musc, de bouche ample, aux tanins enrobés, de très bonne garde.

Château de MAUVESGRAVES Château de MAUVESChâteau de MAUVES (GRAVES)
Famille Bouche
25, rue François Mauriac
33720 Podensac
Téléphone :05 56 27 17 05
Email : chateaudemauves@orange.fr
Site : www.chateaudemauves.fr

Au sommet. Dominique et Michel Bouche poursuivent avec talent l’aventure familiale, débutée en 1965 par leurs parents, Bernard et Marie-Thérèse, aujourd’hui à la retraite. Cette jolie exploitation de 28 ha bénéficie d’un sol composé d’une grande variété de cailloutis comprenant des quartz et quartzites ocres, blancs, rouges et rosés, des jaspes, silex et lydiennes… réfléchissant parfaitement le rayonnement solaire. MerlotCabernetSémillon profitent ainsi de ce doux mûrissement. Ce phénomène naturel aide à produire des vins chaleureux, d’une saveur veloutée, très caractéristique des vins de Mauves. La vinification est très suivie par Dominique et Michel Bouche qui utilisent toutes les techniques modernes de thermorégulation.
“Au Château de Mauves, nous travaillons en culture intégrée. Pour avoir un vin de qualité, il faut avoir des raisins très sains. On intègre donc dans notre programme de protection du vignoble, la vie animale et microbienne pour le bien de notre sol, nous enherbons systématiquement un rang sur deux et intégrons des traitements avec des produits BIO et de Biocontrôle. Plus le sol est vivant, plus la vigne sera forte pour faire face aux maladies ». Cet apport de matière végétale protège la vie animale du sol et réduit de manière considérable les traitements utilisés au Château de Mauves et contribue ainsi à la protection de l’environnement.
Il faut être chaque jour aux petits soins de notre vigne, pour la rendre vigoureuse face aux épreuves que lui réserve la nature » précise Michel. Ainsi, chaque centimètre de la propriété est travaillée, protégée et surtout il faut rester en accord avec les règles dictées par Dame nature. Ce travail de longue haleine est désormais reconnu par notre certification Haute Valeur Environnementale. Elle est fondée sur des indicateurs de résultats relatifs à la biodiversité, la stratégie phytosanitaire, la gestion de la fertilisation et de l’irrigation. C’est un gage de qualité !”
“En 2021, nous dit Michel Bouche, le vin est très réussi mais il y en aura peu, nous avons en effet perdu 70% de la récolte, la météo n’a pas joué en notre faveur.
Aujourd’hui, les rouges 2019 sont formidables, d’un beau rouge grenat, un très beau millésime, des vins d’une très belle qualité, sur le fruit. Ce fût une année ensoleillée avec un joli cycle végétatif qui s’est très bien déroulé. Les tannins sont très prononcés. 2019 fait partie des très beaux millésimes de la dernière décennie, 2020 promet d’être très beau lui aussi, il est en élevage dans notre cuvier, pour une sortie prévue en Octobre.
Château de Mauves Graves 2019, je le compare volontiers au 1985, c’est un très joli vin très équilibrélong et volumineux en bouche, qui va beaucoup plaire.
Château de Mauves Graves blanc 2020 est un très joli vin très typé Sémillon, il met bien en valeur notre typicité et notre savoir-faire.”
Voilà en effet un superbe Graves rouge 2019 HVE, à la robe profonde, aux arômes d’épices et de myrtille, il est d’une belle complexité, aux tanins gras et harmonieux, des notes fondues en finale, un vin déjà très séduisant mais d’un beau potentiel de garde. Le 2018 HVE, au nez, ce sont des explosions de fruits surmaturés qui révèlent toute leur finesse sur des notes d’épices douces. En bouche, l’attaque est complexe et particulièrement soyeuse. Les tanins sont fondus et harmonieux, on retrouve l’expression des notes de vanille et de cacao. Le cru 2018 dévoile l’expression d’un vin fruité amenant une exceptionnelle longueur. Cépages : Cabernet-Sauvignon 50%, Merlot 48%, Cabernet Franc 2%. Le 2016, développant des notes de griotte mûre, est un vin coloré, charnu, de bouche soyeuse, aux tanins présents et savoureux, légèrement épicé en finale comme il se doit, de belle évolution.
Magnifique Graves blanc 2019 HVE, pur SémillonFranc et floral, de bouche bien corsée, il est charmeur avec ses notes de rose et d’ananas, persistant, d’une jolie finale.
Goûtez aussi le Graves rouge cuvée Prestige Château Bédat 2016 (Merlot 70%, Cabernet-Sauvignon 30%), la cuvée boisée du Château de Mauves, le vin est savoureux, d’une couleur profonde, riche et subtil à la fois, complet, aux tanins soyeux, des arômes de sous-bois et de groseille, de vanille et de bois précieux. Il offre une très belle finale en bouche.
Il y a ce séduisant rosé Perle d’Anna (Cabernet-Sauvignon 70%, le reste en Merlot), nom de la petite fille de Michel Bouche, 7e génération, toujours très fruité, d’un très bel équilibre, aux notes de fraise et de rose. En bouche, une petite note perlée dévoile cette explosion de fruits frais.
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